Pour la journée de la terre, notre maison est-elle en ordre?

Depuis 1995, le Québec s'est joint au concert des nations pour célébrer la Journée de la Terre

Pour l'occasion, notre maison est-elle bien en ordre?

L’année 2010 marque le quarantième anniversaire de la Journée de la Terrenbsp;; c’est aussi la première fois que l’on fête la Journée internationale de la Terre nourricière. L’Assemblée des Nations Unies a déclaré l’année 2010 : « Année internationale de la diversité biologique ». La biodiversité, c’est la diversité du monde vivant et les liens complexes entretenus par des milieux en perpétuelle évolution. Elle reflète le nombre, la variété et la variabilité des organismes vivants, tant des bactéries que des êtres humains. On parle alors de gènes, d’espèces et d’écosystèmes.

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« Nous n'héritons pas la Terre de nos parents. Nous l'empruntons à nos enfants » (proverbe amérindien)

L’humanité est aussi variée que son environnement. Sa force, mais peut-être aussi sa faiblesse, est de pouvoir altérer l’environnement qui la définit. C’est pourquoi la communion entre l’homme et l’environnement doit être au centre de l’éducation (Ian Lavender, Chef d’établissement, Windermere St Anne’s, Cumbria, Royaume-Uni)

Selon Hubert Reeves, écologiste et physicien québécois, il est primordial de tout mettre en œuvre pour respecter notre environnement et sa diversité biologique. Pourquoi ? Parce que toutes les créatures ont le droit d’exister, parce que cette diversité est une richesse essentielle à l’évolution et parce qu’elle constitue un potentiel économique et médical inégalé pour l’être humain !

On estime que 100 millions d’espèces cohabitent sur Terre et chaque année, 10 000 d’entre elles disparaissent (Jour de la Terre, Québec)

En février 2010, le dernier individu parlant la langue de Bo est décédé en Inde, éliminant par le fait même, cette langue et cette culture vieilles d’environ 70 000 ans de la surface de la planète (Jour de la Terre, Québec)

Jacques Languirand, porte-parole du Jour de la Terre, en vient à cette conclusion : « Pendant des siècles, nous avons abusé de la planète. Mais, aujourd’hui, nous voici parvenus tout près du point de bascule, du moment où le mouvement pour sauver notre Terre-Mère deviendra grand, fort et contagieux. L’étape des bonnes intentions est révolue. Nous devons désormais passer à l’action ensemble. Non seulement dans le quotidien, mais aussi collectivement. Les gestes individuels doivent s’étendre jusqu’à devenir universels ».

Il est fort intéressant de constater que l’environnement tient une place importante dans les musées qui sont des hauts lieux de savoirs mais surtout des milieux où l’histoire côtoie le présent en répertoriant l’art et l’évolution scientifique des nations (Jacques Languirand)

Parce que nous n’avons plus le luxe de la patience, il nous faut faire vite: ralentir la cadence de la destruction et accélérer celle des nécessaires transformations de nos modes de vie (Jour de la Terre, Québec)

C’est d’un nouveau projet de société verte dont nous avons besoin. C’est ensemble que nous devons le définir pour le voir advenir. Et aujourd’hui, plus que jamais, nous devons revoir nos façons d’imaginer l’avenir (Jacques Languirand)

Plus de 500 millions de personnes dans 184 pays passent à l'action chaque année dans le cadre du Jour de la Terre

La terre nous en apprend plus sur nous que tous les livres. Parce qu'elle nous résiste. L'homme se découvre quand il se mesure avec l'obstacle (Antoine de Saint-Exupéry)