Par cet autre magnifique jour d’automne, vous êtes passés sans me voir
L’indifférence
Elle te tue à petits coups
L’indifférence
Tu es l’agneau, elle est le loup
L’indifférence
Un peu de haine, un peu d’amour
Mais quelque chose
L’indifférence
Chez toi tu n’es qu’un inconnu
L’indifférence
Tes enfants ne te parlent plus
L’indifférence
Tes vieux n’écoutent même plus
Quand tu leur causes
Gilbert Bécaud (Extrait)
Le parcours de toute une vie peut ressembler à ceci. Ne serait-ce que constater qu’il fait beau peut changer le cours d’une existence
En ces temps d’automne, tous les Sam de ce monde se font plus pressants… il y a urgence de faire des provisions
En ce moment de grâce, la terre continue de tourner. Et de l’avoir ainsi remarqué peut faire chavirer d’autres belles âmes
Redécouvrir le mouvement spatio-temporel du monde à partir d’une parcelle de ce monde, n’est-ce pas déjà une joie en soi?
Vivre les yeux ouverts en ce beau jour d’automne, trop longtemps j’en avais oublié le sens
Elle est là. Seule. Attendant son heure pour une chute toute en voltige jusqu’au sol. Et par cette chute elle contribuera, qui sait, elle, si petite, au renouvellement de la fertilité des sols
Vous vous imposez une discipline de vie. Combien de gens sont passés sans vous voir, dans la plus complète indifférence, cette paralysie du cœur, selon les mots d’Augusta Amiel-Lapeyre ?
Vous souvenez-vous de ces mots de Balzac, dans La Femme de trente ans : … les froids calculs de l’indifférence
Il fait beau en ce lundi. Ma promenade a été simple. Une marche à la fois
… avec des temps d’arrêt ponctués d’observations
De l’infiniment petit à l’infiniment grand
Faire des provisions, vous disais-je? Sam est insatiable. Je terminerai avec ce rappel de Simone de Beauvoir dans les Mandarins : … On ne peut rien écrire dans l’indifférence