Samedi devait être un jour bien ordinaire. Après le petit déjeuner familial, mon cousin Pierre Lapointe, un amant de la nature, me propose une randonnée en voiture sans me préciser la destination. Et comme je ne rate que rarement une bonne invitation, j’accepte volontiers. Et nous voilà au Parc des Chutes de Sainte-Ursule. En période hors-saison. Nous étions à peine une dizaine de personnes à venir voir, contempler, observer et admirer les chutes de Sainte-Ursule. Et cette journée je la dédie au Jour de la Terre et je suis reconnaissant envers mon cousin Pierre pour cette découverte merveilleuse qu’il m’a permis de réaliser.
Histoire
Nichée entre les paysages spectaculaires des Alpes Bernoises et Valaisannes, la vallée idyllique du Lötschental est réputée pour ses remarquables valeurs culturelles et son incroyable diversité écologique. Sublime et exceptionnelle, cette région qui fait le bonheur des géologues, des botanistes et des amateurs d’authenticité est répertoriée, avec le Glacier d’Aletsch comme faisant partie du Patrimoine Mondial de l’UNESCO.
« Lötschen – Adieu le monde ! » C’est en ces termes qu’au début du 20e siècle, un célèbre ethnologue de Thoune s’exprimait lorsqu’il s’aventurait dans ces lieux, complètement isolés de tout.
Daisy Demoor
Imaginez un village tranquille qui se laisse doucement envahir par la clarté diffuse de la lune.
L’ombre des chalets et des greniers typiquement valaisans se projette sur les ruelles désertes. Soudain, des bruits assourdissants… des formes…. des monstres… des démons sortis tout droit de l’enfer…. les Tschäggättä ! Une peau de renard sur la tête, un visage dissimulé sous un masque édenté, grimaçant, surdimensionné, taillé dans du bois d’arole, peint de couleurs criardes…. Des peaux de moutons et de chèvres pendent sur leur dos et leur poitrine. Les cloches de vaches qui retiennent leurs vêtements velus se balancent à leur ceinture dans un tintamarre épouvantable. Des chaussures emmitouflées dans des sacs attachés autour des jambes accentuent l’aspect sauvage. Vous voulez vous sauver, échapper à leur emprise … Trop tard ! Ils vous encerclent, s’exprimant comme des animaux, en meuglant… Angoissant !
Daisy Demoor
Autrefois, les Tschäggättä versaient de la cendre sur la tête de leurs victimes ou entraient dans les maisons pour y voler de la nourriture en malmenant les occupants. Interdit en 1865, ils furent progressivement réintroduits sous une forme moins brutale au début du 20e siècle.
Vous n’en croiserez qu’en février, durant la période du carnaval. Ils s’en retourneront ensuite, pour un an, dans leur repaire.
Daisy Demoor
Quelques sources à consulter : Wikipedia, Valais, les Alpes Source, Youtube
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« La seule façon de stopper un méchant avec une arme est de lui opposer quelqu’un de bien avec une arme »
Wayne Lapierre, vice-président de la National Rifle Association (NRA)
États-Unis d’Amérique – Vendredi matin. Les cloches des églises du pays ont sonné à 09H30 précises 26 fois en souvenir des 20 enfants et des six adultes tués au fusil d’assaut par un jeune homme de 20 ans.
– 16 octobre 1991: Un homme tue 22 personnes dans un restaurant de Killeen (Texas) et en blesse une vingtaine avant de se donner la mort.
– 20 avril 1999: À Littleton (Colorado), deux adolescents ouvrent le feu à l’école Columbine. Douze élèves et un enseignant sont tués. Les deux jeunes meurtriers se suicident.
– 29 juillet 1999: Après avoir tué sa femme et ses deux enfants, un spéculateur boursier de 44 ans ouvre le feu aux bureaux de deux sociétés de courtage d’Atlanta (Géorgie), tuant neuf personnes, puis se suicide.
– 21 mars 2005: À Red Lake (Minnesota), un adolescent de 16 ans tue dans son école neuf personnes, dont cinq élèves, avant de se suicider.
– 16 avril 2007: Un étudiant de 23 ans d’origine coréenne tue 32 personnes avant de se donner la mort sur le campus de l’université de Virginia Tech, à Blacksburg (Virginie). Ce massacre est le pire de l’histoire des États-Unis en temps de paix.
– 5 décembre 2007: Un jeune homme de 19 ans armé d’un fusil d’assaut tue huit personnes dans un centre commercial à Omaha, au Nebraska, avant de se donner la mort.
– 24 décembre 2008: Un homme déguisé en père Noël ouvre le feu sur les convives d’un réveillon, tuant neuf personnes. Il se donne la mort par la suite.
– 10 mars 2009: Un forcené tue 10 personnes, dont sa mère, dans trois villes de l’Alabama avant de retourner l’arme contre lui.
– 3 avril 2009: Un homme d’origine vietnamienne ouvre le feu dans un centre d’accueil pour immigrés à Binghamton (État de New York), tuant 13 personnes.
– 5 novembre 2009: Nidal Hasan, un psychiatre militaire d’origine palestinienne, déclenche la plus grave fusillade jamais enregistrée dans une base militaire américaine, tuant 13 personnes et en blessant 42, avant d’être blessé et maîtrisé.
– 20 janvier 2010: Un homme tue huit personnes en Virginie, puis se rend après une chasse à l’homme à laquelle participent 150 policiers.
– 3 août 2010: Un homme en conflit avec ses employeurs tue huit collègues dans une entreprise de distribution de bière du Connecticut avant de retourner l’arme contre lui.
– 8 janvier 2011: Dans le stationnement d’un supermarché à Tucson, en Arizona, où la parlementaire Gabrielle Giffords tenait un rassemblement politique, un homme a ouvert le feu, tuant six personnes et blessant grièvement à la tête Mme Giffords.
– 20 juillet 2012: Un ancien étudiant au doctorat en neurosciences ouvre le feu dans une salle de cinéma bondée en banlieue de Denver, tuant 12 personnes et en blessant 58 autres.
– Avec Associated Press, La Presse Canadienne et La Presse
Même si la fusillade de Newton a choqué les Américains et renforcé leurs inquiétudes sur la violence par armes à feu, 52% des personnes interrogées s’opposent à une limitation du nombre d’armes par personne. Dans les mêmes proportions, 53% pensent que les attaques continueront, quelles que soient les mesures prises (Source : L’Express, Sondage réalisé le 19 décembre 2012 – CNN/ORC POLL)
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39 % des Américains participent à un office religieux au moins une fois par semaine et 15 % d’autres au moins une fois par mois. Les pratiquants plus occasionnels représentent 34 % de la population. Et 11 % des Américains ne pratiquent jamais
Avec toute l’aide internationale financée par les États-Unis, avec tout l’argent du budget fédéral, ne pouvons-nous pas mettre un policier devant chaque école de ce pays ?
Wayne Lapierre, vice-président de la National Rifle Association (NRA)