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Mes amis
Mes amies
Je suspends à partir de ce jeudi la publication des Beautés de Montréal. Pour un temps indéterminé. Je dois restreindre mon activité et reprendre goût à la photographie. Et retrouver un peu de cette santé perdue. J’ai, depuis 2008, consacré une grande partie de ma douce retraite à faire connaître Montréal et quelques autres villes situées entre Québec et New-York. J’ai consacré beaucoup de temps et d’amour à faire connaître ce fleuve qui m’habite chaque jour, chaque heure. Où se porte mon regard je le vois dans sa diversité et son immensité. J’ai, sur ce blogue, écrit plus de 1.514 articles et déposé plus de 17.627 photo. Je suis présent dans la blogosphère depuis janvier 2007.
J’aurai plus de temps pour visiter ce parc qui me tient tant à cœur et pour suivre la triste stagnation du silo no 5 pour lequel j’éprouve une grande tristesse. Je serai également présent sur Facebook
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Vous m’avez beaucoup donné. De 10 à 15 personnes qui venaient me dire bonjour au tout début de mes blogues, en 2007, sur les pages du quotidien Le Monde, la fréquentation a atteint des sommets qui marquaient ainsi des signes d’encouragement à poursuivre un objectif que je m’étais fixé. Par exemple, tout récemment, la fréquentation a atteint les 850 visites lors de la publication des photos sur le Parc des Chutes de Sainte-Ursule. En moyenne générale, le taux de fréquentation avoisinait les 500 visites quotidiennes. Des taux qui m’ont beaucoup comblé.
J’ai beaucoup aimé ma ville. Que j’aime toujours. Que j’aimerai encore. Durant toutes ces années, je l’ai fréquentée, au quotidien, courtisée pour ainsi dire. Le sait-elle que moi l’amoureux je me sens troublé par son indifférence? La vie aurait dû m’apprendre, moi le naïf, qu’il ne faut jamais chercher les marques de gratitude au sein d’une structure sans âme. En contrepartie, comment ne pas vous vouer une profonde gratitude pour ces 13.096 commentaires formulés sur ce blogue? A vous tous, à vous toutes, amis présents et passés, je vous remercie. Avec beaucoup de tendresse.
Cette suspension pour un nouveau départ ne signifie pas que je m’absenterai de vos blogues respectifs. Je continuerai de venir vous visiter et de commenter vos belles créations, vos mots, votre humour, vos analyses, vos humeurs.
Je vous remercie. Je ne vous dis pas Adieu mais Au Revoir.
Pierre R. Chantelois
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je me fais un rêve
je me crée une réalité
je me donne un regard nouveau
je jongle avec les heures
je rêve plus de bonheur
je n’agrandis plus mon territoire
j’explore plus que je n’observe
je cherche en peu de temps l’inconnu
je ne m’accable plus de désirs éphémères
je ne compte plus les printemps que je voudrais encore voir venir
je ne m’accroche plus aux figures de styles
je lis dans la vie telle qu’elle se présente
je doute___________________________
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je compte les heures
je me donne de nouveaux droits
j’erre dans le doute
je ne m’excuse plus de douter
je soliloque
je ne m’excuse plus de soliloquer
je regarde, j’observe, je constate
je ne cherche plus à me convaincre de chimères
je ne combats plus les systèmes oppressants
je ne rêve plus des champs vides de la vie
j’aime l’errance
je ne m’en excuse plus
je pense mais je ne suis plus___________________________
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je ne désespère plus
je ne m’exaspère plus
je ne me désole plus
je ne me fais plus l’aveugle de la vie
je ne me ferme plus les yeux
je ne m’enfouis plus la tête dans le sable
je ne me refuse plus aux heures qui tombent
je ne fuis plus le temps
je survis___________________________
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Le doute est le sel de l’esprit : sans la pointe du doute, toutes les connaissances sont bientôt pourries. J’entends aussi bien les connaissances les mieux fondées et les plus raisonnables. Douter quand on s’aperçoit qu’on s’est trompé ou que l’on a été trompé, ce n’est pas difficile : je voudrais même dire que cela n’avance guère ; ce doute forcé est comme une violence qui nous est faite ; aussi c’est un doute triste : c’est un doute de faiblesse ; c’est un regret d’avoir cru, et une confiance trompée. Le vrai c’est qu’il ne faut jamais croire, et qu’il faut examiner toujours. L’incrédulité n’a pas encore donné sa mesure. Croire est agréable. C’est une ivresse dont il faut se priver. Ou alors dites adieu à liberté, à justice, à paix.
Alain – Leçon 137 – Le doute, expérience et méthode
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je suis ce que je suis
suis-je ce que j’aurais voulu être?
suis-je dans l’ailleurs de mon être?
suis-je objet d’indifférence?
suis-je sujet de ma propre indifférence?
suis-je en attente d’une véritable différence?
suis-je la contrainte de ma différence?
suis-je la contrainte de mon doute?
suis-je l’alpha et l’oméga de mes angoisses?
suis-je le début et la fin de mes ratiocinations?___________________________
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Si la vieillesse est un naufrage, c’est que tous les destins, même chez les plus intelligents, les plus brillants, même chez ceux qui, reçus dans la « société », donnent encore l’illusion d’une éternelle jeunesse, ces destins mènent tôt ou tard, avec une invalidité plus ou moins grande, aux mêmes ratiocinations, aux mêmes oublis, à la même susceptibilité dont on accuse les hommes, la famille, la société d’être responsables
Claude Olievenstein, L’Homme parano, page 198, 1992, Odile Jacob
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Pour en connaître sur les œuvres de Rafael Sottolichio
Pour en connaître plus : Alain Stanké, La maison de l’arbre, L’Encyclopédie canadienne
Samedi devait être un jour bien ordinaire. Après le petit déjeuner familial, mon cousin Pierre Lapointe, un amant de la nature, me propose une randonnée en voiture sans me préciser la destination. Et comme je ne rate que rarement une bonne invitation, j’accepte volontiers. Et nous voilà au Parc des Chutes de Sainte-Ursule. En période hors-saison. Nous étions à peine une dizaine de personnes à venir voir, contempler, observer et admirer les chutes de Sainte-Ursule. Et cette journée je la dédie au Jour de la Terre et je suis reconnaissant envers mon cousin Pierre pour cette découverte merveilleuse qu’il m’a permis de réaliser.