Parc Émilie-Gamelin, la présence autochtone rompt avec la monotonie habituelle
(N’hésitez à cliquer sur les images pour les agrandir).
Dans un très beau texte, Présence autochtone se définit en ces termes : « Durant des ères innombrables, le ciel et ses repères auront guidé les hommes dans la toundra comme ils auront indiqué la voie à suivre aux peuples marins de l’océan Pacifique. Aujourd’hui, la voûte céleste nous renvoie à ce jardin fragile qui est notre habitat terrestre. Plus que jamais le sens de la résilience, cet instinct de survie qui nous amène à reconnaître notre lien essentiel avec les autres espèces de la création, apparaît comme la boussole nécessaire dont l’aiguille pointe vers le futur commun de l’humanité. Les peuples premiers et leurs cultures deviennent ainsi les messagers de l’espoir sous la Croix du Sud comme sous les aurores boréales. Une fête donc qui nous mène au solstice, à la lumière, aux jours renaissants ».
Un art ancestral avec une vision présente
Comme le déclare André Dudemaine, directeur du Festival Présence autochtone, « le festival, lieu essentiel de solidarité humaine et de convivialité fraternelle, se met au diapason de la campagne de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador pour que le Canada regagne son honneur perdu en signant – mieux vaut tard que jamais – la Déclaration universelle des droits des peuples autochtones ».
Une fête qui mène au solstice, à la lumière, aux jours renaissants
Perry Bellegarde est candidat au poste de Chef national de l’Assemblée des Premières Nations. Ses cinq frères et lui ont vécu dans la Première Nation de Little Black Bear, en Saskatchewan. Il était de passage à Montréal dans le cadre du Festival Présence autochtone qui se déroule au Parc Émilie-Gamelin. Sa position est claire : « En tant que Chef national, mon devoir sera de développer avec l’ensemble des Premières Nations des stratégies concrètes pour assurer une indépendance économique des communautés qui soit étroitement liée au principe d’autodétermination ».
Selon Perry Bellegarde, seulement deux des cinquante-huit langues autochtones au Canada survivront
Prestation incontournable : les chants traditionnels autochtones
Prestation musicale qui n'a laissé personne indifférent...
La relève est présente pour la transmission de la tradition orale
Les femmes autochtones ont chanté la terre, mère des Premières Nations
Un peu plus du tiers (35%) des jeunes Autochtones terminent leurs études secondaires (Perry Bellegarde)
Les jeunes autochtones doivent se réapproprier leur culture et la transmettre aux générations futures
Une présence remarquée
Perpétuer les arts traditionnels
Une transmission familiale et artisanale
Un graveur du bois venu du Nouveau-Brunswick
Des sculpteurs du bois venus de Polynésie
Une culture fascinante venue de si loin
Un art maintes fois transmis
Une dernière photo sur un art qui ne doit pas disparaître
Je suis retourné sur les lieux dimanche. Voici le totem dans toute sa splendeur
Les beautés de Montréal 
Bonjour Pierre,
Tes photos m’ont permises de me documenter sur les Amérindiens.
J’ai trouvé ce site sur la question http://www12.statcan.ca/francais/census01/products/analytic/companion/abor/definitions_f.cfm
Ce qui n’est pas dit, c’est la manière de leur intégration.
Sont ils dans des réserves comme aux Etats-Unis ou ne se reconnaissent-ils que lors de ce genre de manifestation?
L’enfoiré
La grande partie des amérindiens vivent par choix dans des réserves. Et ils entendent protéger l’intégrité de leurs réserves. Ce qui, malheureusement, crée des situations fort ambigües et donnent parfois lieu à des actions criminelles ou douteuses, telles la contrebande ou, plus nouveau, à la mise en place de casinos virtuels sur Internet.
Je ne voudrais toutefois pas laisser l’impression qu’il n’y a que des choses négatives à dire. Ce qui est triste est le fait que la présence autochtone ne soit prise en compte par les québécois qu’une fois par année. Nous avons des efforts à faire pour comprendre davantage la culture autochtone.
Pierre R.
Rebonjour Pierre,
Je m’en doutais. Aux Etats-Unis, ces réserves sont devenus des attires-touristes. Las Vegas n’étant pas loin, ils se font des ponts d’or avec les casinos bien réels ceux-là.
Ils se sont des fortunes comme d’autres américains. Je ne sais si l’alcool coule au Canada, mais là aussi, il y a quelques problèmes.
Quand on rejette l’autre, on se trouve parfois très dépourvu quand les réserves deviennent plus riches de tout sans plus devoir répondre comme les autres citoyens à toutes les lois du pays.
L’enfoiré
Vous avez vu juste. Le commerce de l’alcool transfrontalier est une plaie. Les gouvernements se plaignent de pertes de revenus colossales.
Pierre R.
Photos splendides d’un art admirable. N’oublions jamais qu’ils furent les habitants de nos « coins du monde » bien avant nous.
Ma fille a un heritage par ses grandparents paternel.
Amicalement,
Catherine
Catherine
Merci chère amie. Ce fut un événement particulièrement apprécié des Montréalais et je crois qu’une telle fête devrait se répéter plus souvent. En effet, c’est un art de vivre et un art culturel à découvrir.
Pierre R.
Bonjour Pierre,
Nous nous sommes rencontrés au Festival Présence Autochtone le vendredi 19 juin. J’aimerais vous remercier pour votre belle page sur le Festival.
Pour votre information, la communauté Mohawk de Kahnawake fait son Pow Wow le 11 et le 12 juillet dans la communauté. Je vous invite à venir y faire un tour!
Bonne journée,
Marie-Hélène
Bonjour Marie-Hélène
Je suis heureux d’avoir servi, bien modestement, une cause qui est importante à mes yeux : la promotion de la culture autochtone.
Pierre R.