Il fallait bien s'y attendre. L'hiver aime bien nous narguer... et montrer qu'il n'est pas terminé le temps des neiges
Rêver du printemps ne fait pas avancer sa cause 😉 Nous avons beau le réclamer à grands cris, il ne viendra pas plus rapidement. L’hiver est installé. L’autre cherche une place pour s’installer. C’est le cycle des saisons. Selon que nous soyons optimistes ou pessimistes, nous pourrions définir ainsi ce cycle : c’est l’hiver qui quitte ou c’est le printemps qui chasse l’hiver. C’est l’arrivée de l’été ou c’est le printemps qui quitte. Impossible de s’en sortir. Vendredi, donc, une neige est de nouveau tombée sur Montréal. Et Marc avait raison. Aujourd’hui c’est le blanc qui domine. Avec une petite recherche pour des couleurs qui réjouissent l’oeil 😉
Sur l'infiniment petit (comme ce fil torsadé) jusqu'à l'infiniment grand (comme les parcs urbains), la neige recouvre Montréal
(N’oubliez pas de cliquer sur les images)
Une boîte à jouets (sans ces derniers) avec une palette de couleurs pour tracer des motifs dans la neige immaculée
Des feuilles mortes qui n'en finissent plus de mourir dans leur linceul de neige
Devant les portes, devant les fenêtres, des rappels de l'hiver qui ne laissent aucun doute sur sa présence
Tombe la neige pour éveiller à nouveau les rêves
Les feuilles mortes ont vocation d'être coquilles pour accueillir la neige de hiver
Et parfois la neige devient prisonnière elle-même, la fragilité retenant captive l'éphémère
L'ornementation prend aussi des allures de contrastes
Et ces contrastes se percutent également dans les grands espaces urbains
Ces contrastes sont atténués par la présence de couleurs inattendues
Et cette bravade de l'hiver n'est pas un obstacle pour retrouver une certaine solitude
Ce qui peut apparaître comme un damier de noir et de blanc est rapidement ramené à la réalité urbaine
Soyons beaux joueurs. L'hiver sait encore nous séduire