Selon Wikipedia, l'Art nouveau est un mouvement artistique de la fin du XIXe et du début du XXe siècle qui s'appuie sur l'esthétique des lignes courbes
« L’expression Art nouveau est employée », comme l’indique Wikipedia, « pour la première fois par Edmond Picard en 1894 dans la revue belge L’Art moderne pour qualifier la production artistique d’Henry van de Velde. Elle passe en France, lorsque, le 26 décembre 1895, elle devient l’enseigne de la galerie d’art de Siegfried Bing, sise 22, rue de Provence à Paris. Y exposent de grands noms des mouvances symbolistes et Art nouveau : outre van de Velde, citons Munch, Rodin, Tiffany ou encore Toulouse-Lautrec. Empruntant une voie plus solitaire, Hector Guimard fait figure de génie prolifique et isolé, créant son propre univers, le style Guimard ».
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Les artistes de l'Art nouveau vont créer des formes originales, inédites, inventer un vocabulaire nouveau tout en tenant compte de la possibilité de les reproduire industriellement. Ainsi, d'anciens matériaux comme le bois, la pierre sont élégamment mariés avec les nouveaux comme l'acier, le verre (Wikipedia)
L’architecte Hector Guimard (1867-1942) conçut trois types d’entrées de métro : les édicules, les entourages et les pavillons. L’art de Guimard s’exporte bien : la RATP a offert des reproductions de ses entourages à plusieurs réseaux : ainsi, les voyageurs de Montréal, Lisbonne, Mexico ou Chicago ont un petit air de Paris à l’une de leurs stations !
Il existe une grande similitude entre le Métro Chardon-Lagache - Paris 16e et le métro du Square Victoria
Comme nous l’indique le site sur le Métro de Montréal : « L’un de ses fleurons est ce gracieux portique de style art nouveau, donné par le RATP, la commission parisien des transports, en 1967 pour commémorer sa collaboration sur le métro de Montréal. Sa forme de fonte de fer verte constitue un point de mire du square Victoria et du Quartier international avec ses écussons, les courbes délicates de ses porte-panneaux, et ses lampadaires « brin de muguet » avec leurs luminaires oranges en forme de larmes. Le Guimard de Montréal est le seul exemplaire authentique de ses œuvres mondialement connues sur une station de métro hors Paris. Puisque les entourages sont modulaires, il fut constitué de composants d’entrées Guimard démolies à Paris. Toutefois, les porte-panneaux et les globes des lampadaires sont des reproductions ajoutées lors de la restauration en 2001-2002. L’entourage est accentué par des authentiques carreaux biseautés blancs du métro de Paris ».
L'entourage ou « bouche » de métro d'Hector Guimard a été fabriqué vers 1900
L'Enseigne du métropolitain est installée entre deux tiges de fonte dont les extrémités en forme de fleurs logent des lampadaires
Bien que l'entourage de Montréal demeure le seul Guimard authentique sur une station de métro au monde hors Paris, il est à noter que plusieurs éléments sont neufs et ont été fabriqués à partir des moulages originaux
Hector Guimard opte pour la fonte de fer qui se prête bien aux sinuosités que comportent ses créations et propose un concept modulaire qui sait s’adapter aux différentes dimensions de chacune des entrées
Durant la restauration, on découvrit que le Guimard de Montréal avait toujours ses globes originaux en verre - les seuls subsistants au monde, puisque Paris avait déjà remplacé les siens avec des globes en plastique ! Ceux à Montréal sont maintenant remplacés aussi avec des globes en polycarbonate pour des raisons de sécurité. L'une des œuvres précieuses fut remise à la RATP comme geste de gratitude de leur aide avec la restauration
Des simples entourages aux édicules plus élaborés, la CMP (Chemin de fer Métropolitain de Paris) réalisera à partir de ses plans 141 entrées de métro entre 1900 et 1912
L'entourage fut soigneusement démantelé le 17 octobre 2001. Lors de son entreposage, on lui apporta une restauration minutieuse. Il fut réinstallé dans le parc entre les 11-22 novembre 2002
Le verso d'un écusson de l'entourage du métro du Square Victoria
L'idée d'aménager un Guimard à Montréal naquit lors d'une mission d'information du maire Jean Drapeau à Paris. En observant la démolition d'un entourage Guimard à la station Étoile (aujourd'hui Charles de Gaulle–Étoile), il suggéra que le métro de Montréal pourrait avoir son Guimard
Hector Guimard émigra aux États-Unis avant la guerre, et il mourut à New York. Malheureusement, plusieurs de ses entrées de métro furent démantelées, dont les plus spectaculaires, mais celles qui subsistent sont classées monuments historiques
Les beautés de Montréal 