Notre amie Lali, que je salue en passant, connaît bien le Marché Maisonneuve. En attendant de quitter pour une fête familiale (si si, l’anniversaire de Frisson. Curieux, va!), je me suis attablé pour un café et une pâtisserie. Ne rien faire, quoi. J’ai parcouru nonchalamment l’excellent hebdomadaire montréalais Voir. Il est gratuit. Et je suis tombé sur la rubrique de Steve Proulx, Angle mort. L’objet de l’article était simplement : « L’art de ne rien faire ». Le journaliste, me comblant d’aise, citait un écrivain, Denis Grozdanovitch, qui avait publié un ouvrage bien singulier : « L’Art difficile de ne presque rien faire » (Denoël, 2009).
Est-il plus belle chose à faire, en temps de pluie, que de ne rien faire? Denis Grozdanovitch, rappelle le journaliste Steve Proulx, soutient que cet art se perd : « Plus personne [ne semble] capable de s’adonner avec pertinence à l’art difficile et subtil de ne presque rien faire ». Selon lui, nous devenons « stériles par crainte obsessionnelle de ne pas être assez productifs ». Au terme de cette charmante lecture, et en parfaite incohérence avec son contenu, j’ai quitté le resto Première Moisson pour… aller prendre quelques photographies en prévision de cette rubrique du lundi.
Et comme vous allez le constater, j’ai retrouvé en contrepartie une belle illustration de « l’art de ne rien faire », tout en observant la vie. Et cela, dans les yeux d’un enfant émerveillé par les prouesses du jongleur.
(N’oubliez pas de cliquer sur les images)
Un jongleur fascinant, un petit garçon fasciné!
Superbes photos!
C’est effectivement tout un art de ne rien faire, s’arrêter et contempler. Votre jongleur et son admirateur étaient de bons sujets de contemplation.
Pourrais-je vous suggérer de suggérer à vos visiteur de faire un clic pour agrandir l’image…j’ai d’excellents amis du Québec, je vous le dis avec un ton gracieux et sucré comme l’érable ! car à partir d’un certain âge une loupe est parfois utile…
Pierre
Il est vrai que parfois cela fait du bien de laisser son esprit vagabonder, de ne rien faire. C’est aussi un besoin pour que les « batteries se rechargent » 😉
Comme l’enfant, vous avez pu contempler le jongleur. Beau moment de détente!
Il se peut aussi que cet enfant n’oublie pas de si tôt le jongleur.
Vos photos sont très belles.
Il y a quelque temps que je n’avais fait un saut sur votre blog : je vois que vous jonglez toujours aussi bien avec les photos, et celles-ci s’envoient en l’air avec charme et jeu.
Capter le mouvement par l’image fixe : une gageure, et pourtant..! 🙂
Toutes les photos à la suite, ça pourrait créer un film !
Tu dois avoir la fonction « rafale » sur ton appareil !
Frisson
Merci pour cette remarque très pertinente 🙂
Lautreje
Heureux d’avoir pu traduire cette belle admiration de l’enfant devant le jongleur 😉
Sylvaine
J’essaie d’indiquer dans toutes mes rubriques cette possibilité pour le lecteur de cliquer sur les images pour les agrandir. Merci et bienvenue sur ce blogue.
Denise
Cet enfant est resté je ne sais trop combien de temps à admirer ce jongleur. Mais je crois que son grand intérêt pourrait éveiller une nouvelle vocation en jonglerie? Qui sait?
Dominique
Heureux de vous revoir cher ami. Merci pour ce joyeux commentaire 😉
RV
Je ne vous dirai pas combien d’échecs pour une réussite lorsqu’il s’agit de capter le mouvement 😉
Frédéric
En effet. La fonction « rafale » est indispensable pour quiconque veut saisir la réalité quotidienne. Heureux de vous revoir et merci pour ce commentaire.
Pierre R.
Un bien joli moment, Pierre, et comme vous le faites remarquer, « croqué » à un endroit que j’affectionne tout comme vous le faites!
Lali
Je me doutais bien que cela vous toucherait. Heureux d’en avoir votre confirmation 😉
Pierre R.