Comme je l’indiquais en conclusion de ma rubrique d’hier, une nouvelle neige a, ce mercredi, recouvert Montréal. Le tout a débuté vers 15h. J’étais déjà en promenade depuis des heures. Une surprise qui m’a donné l’occasion de modifier le thème de mon billet d’aujourd’hui. Il faut savoir improviser. Mercredi, c’était également dévoilement du budget municipal. Des hausses de taxes. Lors des dernières élections, les montréalais avaient l’assurance de l’équipe réélue qu’il n’y aurait pas de nouvelles hausses de taxes. Il faut savoir improviser. Bof. Il neige. La neige recouvre les mensonges.
(N’oubliez pas de cliquer sur les images)
Ma préférée ce sont les arbres cathédrale mais j’emprunterais bien pour voir où il va ce chemin blanc sous « les voûtes célestes »
Bonjour je viens de chez Colo de Majorque.
Chez nous à Bordeaux pas de neige ou si peu que nous ne profitons pas de sa magique immaculée, juste une grisaille poisseuse qui retiens la salissure de la ville.
J’ai sorti les raquettes un jour pour aller chercher le pain et vivre la nostalgie des montagnes d’avant réchauffement.
Je suis rentré bien vite remplacer mes palmes de chercheur d’or pour des chaussures tristes et banale de chercheur de pain quotidien, sous les quolibets des voisins.
Salutations.
Pierre,
« La neige recouvre les mensonges. »
Comme vous le faites chez moi, je repère les phrases assassines plutôt que par l’image dans vos billets.
Je suis encore comme les vieux « chnocs », plus attiré par le texte que par l’image.
L’image, c’était plus pour la période jeune.
« Ce qui est déshonorant, ce n’est pas de mentir, c’est de se faire prendre en flagrant délit de mensonge. Il y a des maladroits du mensonge : ceux-là on devrait les reléguer dans la vérité et leur interdire d’en sortir. « , Etienne Rey dans l’Eloge du mensonge
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Pierre,
Je suis d’accord. Laissons les mensonges sous la neige.
La nature est tellement plus belle et vos magnifiques photos nous démontrent que vos hivers sont de vrais hivers même si la neige picote la peau.
Pour la beauté de l’endroit, je crois bien que je ferais des aller-retour sous la voûte céleste tant c’est féerique sans oublier d’aller dire bonjour à votre joli écureuil et votre oiseau, survolant la patinoire, fait fi de tous les tracas sur terre. Il a bien raison.
Table et chaises sur le balcon vont devoir patienter encore un peu pour retrouver des jours meilleurs.
Je suis sous le charme de vos magnifiques photos d’une journée improvisée.
L’improvisation apporte toujours de belles découvertes, c’est pour cela que je l’apprécie. Elle rompt la monotonie.
Merci Pierre pour ce beau moment sous la neige.
Bonne soirée!
Dominique
Se promener sous les voutes célestes est une expérience très particulière. J’aime bien m’y retrouver fréquemment.
Alex
Vos voisins auraient dû souligner vos mérites d’avoir ressorti des placards vos raquettes. Vous seriez pleinement gâté dans notre petit coin de pays 😉
Comme vous avez pu le constater, l’exergue qui coiffe ce blogue fait l’éloge des mots. J’essaie d’y ajouter l’image 😉 Parfois, c’est le chemin court pour parvenir à un objectif.
Denise
Vous me précédez chère amie. J’avais l’intention de reproduire quelques photos de ces balcons qui attendent… ces balcons sur lesquels les occupants ont laissé sous la neige table et chaises… dans l’attente du printemps. Il faut garder espoir qu’il reviendra sous peu…
Pierre R.