Présenter ce charme discret de la bourgeoisie montréalaise n’a pas pour objectif d’illustrer de manière ostentatoire une certaine richesse. Son objectif est de montrer un certain goût. Il est indéniable que ces beaux quartiers parfois inaccessibles sont un plaisir pour l’œil du photographe. Et pour ceux ou celles qui se gardent encore une petite place au rêve. Et le rêve s’arrête brutalement lorsque tombe sur notre table un compte de taxe faramineux 😉 Je préfère donc mes rêves à certaines réalités qu’il me tarde de fuir rapidement. Rêvons ensemble, si vous le voulez bien, en parcourant ces quelques rues de la montagne qui nous mènent droit vers le centre-ville de Montréal. Et ce samedi, un soleil splendide régnait sur la ville, astre lumineux que je voudrais partager avec Denise et l’enfoiré qui en ont réclamé une partie pour leur beau coin de pays.
(N’oubliez pas de cliquer sur les images)
Tient tient je croyais qu’Harry Potter était anglais mais cette maison à un air d’isba russe allez comprendre !!! le melting pot québécois je pense :-))
Pierre,
Vos photos apportent du rêve de ce beau quartier cossu.
Les maisons sont splendides mais tout comme vous, je préfère mes rêves aussi modestes soient-ils, ce qui n’empêche pas d’admirer ce luxueux quartier, pour le plaisir.
Je vous remercie infiniment Pierre pour le partage de ce beau ciel bleu que je m’empresse de partager aussi avec l’enfoiré puisqu’il avait émis ce souhait.
C’est gentil d’y avoir pensé.
Pierre,
Tout est respecté apparemment.
Le haut du pavé sur la bute au dessus de la ville.
Les gratte-ciel dans le bas pour permettre de voir le haut.
Je me souviens d’un article qui cherchait plus de rameurs.
« Allégoriquement vôtre », je vous présenterais notre sujet sous cet angle:
La vallée ne serait-elle pas assez belle, qu’il faille grimper absolument sur les sommets souvent enneigés et subir une atmosphère à l’air raréfié?
Plus gratifiant, bien sûr, de voir loin à partir des sommets. Les montagnes n’auront jamais de cesse d’être vaincues du côté Nord, Sud, Est et Ouest par des alpinistes ayant la connaissance et l’expertise nécessaire pour s’assurer le maximum de chance de réussite. Pourtant les accidents d’ascension ne sont pas rares et des décrochages mortels surviennent après les meilleures préparations. »
Même si ce n’est pas totalement dans la note de ce billet, cela y ressemble.
Des maisons comme des décors de cinéma : finalement, c’est bien de pouvoir les admirer de l’extérieur, comme sur un écran blanc.
Dominique
Vous pouvez constater ma totale ignorance de l’architecture… 😉 Cette maison cossue m’a semblé venir d’un conte de magie et de maléfiques…
Denise
Admirer est une chose. Payer en est une autre 😉 Nous nous rejoignons, chère amie.
L’enfoiré
Habiter toujours plus haut est peut-être un rêve mais il me semble qu’il y a aussi des inconvénients… surtout lorsque des tours d’habitation s’élèvent à un point tel que toute vue est obstruée. Cela s’est vu à quelques reprises à Montréal et ces cas se sont retrouvé devant les tribunaux. Rien n’est parfait.
Dominique Hasselmann
Je me suis fait mon cinéma… c’est bien vrai 😉
Pierre R.
A propos de Harry Potter et des maisons telles qu’on les découvre dans les films faut se méfier… quand on sait que Walt D. s’est inspiré du château de Sintra pour faire le palais de blanche neige… certains continuent d’affirmer, même après les révélations du vieux Walt, qu’il s’agit d’un château quelque part en Bavière. Avec tout ça j’allais oublier de vous dire que vos photos sont superbes.
Armando
Je ne connaissais pas cet épisode du château de Sintra. Il faut croire que la notion de propriétaire intellectuelle était plus large au temps de Walt que de nos jours 😉
Pierre R.
Pierre,
Je lisais hier dans un magazine un article sur la Tour de Babel. Personnellement, pas très biblique, je me suis attaché à la lecture.
« Craignant un nouveau déluge, Nemrod, descendant de Noé, avait eu l’idée de construire la Tour de Babel pour s’y réfugier en cas d’urgence. Le Créateur pour le punir de son orgeuil le sanctionna par cette punition : « les hommes ne parleront plus jamais la même langue ».
On en paye encore les frais.
L’enfoiré
Il est vrai mon cher ami que la Tour de Babel est omniprésente et surtout dominatrice de nos communications. Est-ce le prix à payer? Pourrions-nous dire que la Tour de Babel des temps modernes serait l’Organisation des Nations-Unies?
Pierre R.
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