Est-il possible de se rendre à New-York sans passer par le Time Square? Est-il possible de visiter Time Square sans donner une image de touriste au bout de son imagination? Contourner Time Square équivaudrait, à mes yeux, à visiter Rome sans le Vatican, Paris sans Versailles, Berlin sans Brandenburger Tor 😉 Voilà mon dilemme. Je m’aventure tout de même en me croyant plus original qu’un simple touriste (quelle prétention!). Le Times Square est situé à la jonction de la 42e Rue et de l’avenue Broadway, dans le borough de Manhattan. Comme l’indique Wikipedia : surnommé « Crossroads of the world », Times Square est l’une des « places » les plus célèbres et les plus animées au monde, à l’instar de Shibuya à Tokyo ou Piccadilly Circus à Londres. Environ 365 000 personnes y passent par jour (Wikipedia).
(N’oubliez pas de cliquer sur les images)
Entre 1910 et 1920, Time Square fait rêver. Son nom est associé à des célébrités telles que Fred Astaire, Irving Berlin ou encore Charlie Chaplin. A cette époque, on ne compte pas moins de 71 théâtres et autant de restaurants et hôtels autour de la place et 280 spectacles sont joués chaque année. Times Square se modifia avec le début de la grande dépression, consécutivement au krach boursier durant les années 1930. Il devint progressivement un quartier occupé par les peep shows, les cinémas porno et les boutiques de souvenirs bon marché pour touristes. Il fut alors considéré comme un quartier dangereux. La délabrement de Times Square était devenu le symbole de la délinquance et de la corruption new-yorkaises des années 1960 au début des années 1990. En outre, plusieurs films sombres tels que Midnight Cowboy et Taxi Driver illustraient alors la décadence de Times Square. Le maire Rudolph Giuliani en mandat de 1994 à 2002 se concentre sur les efforts à fournir pour améliorer le quartier et restaurer alors la sécurité dans Manhattan et donc sur Time Square. Il décide d’appliquer la tolérance zéro qui réprime et puni toutes formes de prostitution, criminalité et délinquance. De nos jours, Time Square est devenu le symbole de l’urbanisme de Manhattan, où grandes enseignes et publicités se côtoient (Source : Tourisme.pro) et Wikipedia.
Selon un classement de la revue Forbes Traveller, Times Square est le lieu préféré des touristes aux États-Unis. New York attire annuellement 47 millions de visiteurs qui y laissent 30 milliards de dollars. Mais au-delà de ces statistiques, force est de constater que la révolution urbaine est en marche (!) à New-York. Mike Bloomberg, le maire de New York, soucieux de désengorger l’une des artères les plus fréquentées au monde, l’a convertie en rue piétonnière. Rien de moins. New-York a transformé partiellement le secteur en zone piétonne pour le plus grand plaisir des citoyens, des résidents et des touristes. Chaises et tables aux couleurs vives sont les nouveaux mobiliers urbains de Time Square : « bref, après les courses (!), le repos et la causette ».
Très intéressantes photos, on vous suit dans ce parcours, presque comme en taxi (mais je ne suis pas sûr que celui conduit par Robert de Niro, dans le film de Scorsese, soit passé souvent par Times Square).
Si j’ai bien compris, vous aviez quitté la neige pour un monde plus « clean » ? Cela évite que l’objectif de l’appareil ne soit embué ou encombré de taches floconneuses…
Je crois que la neige ne tardera pas non plus sur New York ..
Comment ne pas penser à « ground zéro » à cet instant,
moi je ne peux pas en tout cas !
Des souvenirs me reviennent également j’ai quelques belles photos d’en haut l’empire states c’était dans les années 80 … oufffff
le temps passe…tant mieux ou tant pis ?
Bonne soirée à vous.
Guy
Pierre,
Vos photos de « la Grosse Pomme lumineuse » m’enchantent.
Si vous saviez comme je suis heureuse de voir Time Square, de jour, de nuit avec toutes ces enseignes lumineuses et le texte qui décrit si bien cet endroit grandiose. Pour rien au monde, il n’aurait fallu manquer ce rendez-vous pour prendre des photos et vivre des moments extraordinaires.
Votre dernière photo est impressionnante. C’est incroyable de voir autant de circulation, les fameux taxis jaunes qui doivent certainement rouler au pas et cette foule si dense.
J’apprécie beaucoup les tables et chaises de couleur pour s’octroyer une pause en pleine rue. C’est très convivial.
Vos photos m’ont permis de parcourir Time Square avec bonheur.
Un grand merci Pierre et bonne soirée.
Broadway, les théâtres. The 5th Avenue et les boutiques, Central Park pour flâner…
Nous sommes dans le taxi. Chauffeur, pas trop vite. On vous suit.
Je vous suis, Pierre… mais je me demande comment le lecteur que vous avez déniché arrive à lire!
Dominique
En effet. J’ai fui la première tempête du Québec 😉 pour me retrouver sous des cieux plus cléments. Pour quelques jours seulement. La réalité m’a rattrapé très rapidement.
Guy
En effet. Comment oublier Ground Zero? Qui pourrait l’oublier par ailleurs? Je n’ai pas voulu mettre l’accent sur Ground Zero car je crois que New-York a repris son souffle et son dynamisme d’avant le 11 septembre. Il faut savoir vivre avec son temps et les new-yorkais y parviennent fort bien.
Denise
Merci pour ce témoignage. Parfois on se demande si on traduit bien la réalité d’une quartier. Vous me rassurez 😉 Time Square est une expérience entière qu’il faut vivre une fois, dans sa vie. Un peu comme Las Vegas. Ou d’autres villes en Europe. Peut-être un jour Genève? 😉
L’enfoiré
Merci. J’essaierai d’être un guide à la hauteur 😉
Lali
Ben je me suis posé la même question. Il paraît que dans le boucan urbain on peut parfois s’isoler… 😉
Pierre R.
C’est étonnant de voir « en vrai » ce que l’on a coutume de voir à la TV, sous forme de séries ou de documentaires. Vos photos rendent la ville plus humaine et moins hollywoodienne, et c’est tant mieux ! 🙂
RV
Il restera toujours une place pour le clinquant à New-York. Il reste que l’évolution du Time Square, avec sa piétonisation, a rendu ce quartier de dimension plus humaine. Et moins hollywoodienne, comme vous dites si bien. Et de ce point de vue, Montréal aurait des leçons à tirer de cet effort de rapprochement.
Pierre R.