Le fleuve nous attend pour l’aventure, la recherche et surtout pour une générosité créatrice de beauté, d’harmonie, de passion et de bonheur (Frederic Back)
Je suis retourné au Vieux-Port. Pour revoir le fleuve. Pour revoir l’eau. Pour revoir la nature. Pour revoir les enfants s’égayer. Pour revoir les bateaux. Pour revoir le port. « Depuis toujours, le fleuve Saint-Laurent a prodigué ses bienfaits, offrant ressources en abondance, voie de communication et paysages grandioses. Passage espéré pour un temps vers les richesses tant convoitées de l’Asie, Magtogoek, « le fleuve aux grandes eaux », comme le nommaient les Algonquins, baptisé Saint-Laurent par Jacques Cartier et dont l’hydronyme sera imposé par Samuel de Champlain, a ouvert au cœur d’un continent une histoire plus grande que nature, notre histoire » (Les amis de la vallée du Saint-Laurent).
Je suis retourné au port de Montréal. Pour revoir le fleuve. Pour revoir l'eau. Pour rêver
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La nature, toujours récurrente au cœur de l’art oriental, se décline dans la pratique de Ju Ming par le mouvement humain, symbole d’énergie vitale. Et la nature, rehaussée par la présence des enfants, accompagne le fleuve
Parcourir ce chemin bordé d'arbres, c'est prendre la route qui mène au fleuve
Ceux-là savent. Ceux-là le voient ce fleuve, estuaire parmi les plus grands du monde
C'est dans ses eaux, tour à tour douces, saumâtres et salées que ceux-là trouvent leur bonheur
Ma langue est d'Amérique Je suis né de ce paysage J'ai pris souffle dans le limon du fleuve Je suis la terre et je suis la parole (Gatien Lapointe)
Ô que je m’embarque sur la mer verte et bleue Ô que je saisisse les reflets qui m’aveuglent (Gatien Lapointe)
Ce que nos pères et nos pères n'ont pas vu, enfants, ceux-ci pourront le voir tous les jours de leur vie
Et leurs voix dissipées se mêlent aux flots et aux sifflements au-dessus des eaux
Je reviens interminablement vers ce fleuve à la recherche du temps perdu
Je n'aurai de cesse de revenir sur les pas perdus de mon enfance
La vieille nostalgie soulève mon talon Je remonte le cours du sang Je parle d’un commencement du monde (Gatien Lapointe)
Pour relire Ode au Saint-Laurent de Gatien Lapointe (1931-1983), cliquez ici