À l'invitation de mon ami Marc, nous quittons, jeudi, Montréal pour la région de Lachute
Le Canton de Gore est une municipalité située au nord de Montréal. Constitué en 1840, le territoire du Canton de Gore couvre 93,86 kilomètres carrés du plateau laurentien et se situe entre les municipalités de Mille-Isles au nord, canton de Wentworth à l’ouest, St-Colomban à l’est et Lachute au sud. L’élévation varie de 550 pieds à 1400 pieds au-dessus du niveau de la mer. Les plans d’eau couvrent 595 hectares (6,2 %) du territoire de la municipalité. Et c’est précisément à Lakefield que mon ami Marc a acquis une vaste terre boisée que traverse une rivière magnifique relevée par quelques cascades qu’il me tarde de vous présenter.
(N’oubliez pas de cliquer sur les images pour les agrandir)
Autrefois territoire algonquin, le canton de Gore n’a commencé à accueillir des colonisateurs qu’au début du XIXe siècle. Vers 1819, on y recensait quelques familles de protestants loyalistes venus des îles britanniques, surtout d’Irlande (Source : MRC Argenteuil)
Une rivière, une cascade, une forêt... des hectares de forêt. Je me retrouve en pleine nature chez mon ami Marc
C’est en 1829 que furent construites la première église méthodiste et une petite école, suivie, en 1835, par celle d’un moulin à blé et d’une scierie dans le village de Lakefield. En 1837, des volontaires loyalistes de la région de Gore participèrent à la mise en échec de la rébellion des Patriotes du Bas-Canada. L’année suivante, le village de Lakefield voyait s’élever sa première église anglicane et son premier hôtel. C’est le 19 octobre 1840 que la région de Gore fut officiellement proclamée canton. En 1841, on y recensait 194 élèves, répartis dans 4 écoles. Cependant, l’année 1844 signala l’exode de certains des pionniers, partant surtout vers les cantons de l’Est. Lakefield ouvra néanmoins son premier bureau de poste et le 1er juillet de l’année suivante, Gore devenait officiellement une municipalité (Source : MRC Argenteuil).
Pendant que Marc vaquait à des travaux domestiques, j'ai voulu renouer avec la région
À ma grande surprise, je devins captif d'une libellule qui avait fort à faire sur une feuille
Approche stratégique, contorsions, chargement d'objectifs de toutes sortes, silence imposé, je m'autorisais tout pour parvenir à ces clichés...
Imaginez un urbain qui découvre le monde extraordinaire d'une libellule 😉
Vous savez pourquoi il existe un infiniment petit? Pour compliquer la tâche des photographes 😉
Cette forteresse du fils de Marc, Marc-André, sortie tout droit de la lumière, me distrait de ma nouvelle vocation improvisée d'entomologiste
Nous entreprenons Marc et moi une mache en forêt vers une destination bien mystérieuse
La beauté des lieux apaise ma curiosité à l'égard de ce mystérieux endroit
Ronces, branches, herbes folles, cette marche est un vrai parcours de combattants
Marc m'indique, à destination, en me montrant une pierre tombale, qu'il y a eu, ici-même, jadis, au début du XXe siècle, un cimetière avec les restes de familles anglaises et irlandaises. Fascinant
Sur la route du retour, nous discuterons encore et encore de cette découverte au coeur de la forêt. Une belle randonnée. Merci Marc
Les beautés de Montréal 