Vendredi nous visitions le vieux Moulin des Éboulements. Nous quittons pour l'Anse-Saint-Jean, ce qui nous rapprochera du fjord
Mon guide, Jean, et moi ne pouvons détacher notre regard de la beauté de ce fleuve majestueux
(N’oubliez pas de cliquer sur les images pour les agrandir)
En 1837, des arpenteurs remontent le Saguenay à la recherche de nouvelles terres propices à l’agriculture. La majorité des familles qui forme alors la population de L’Anse-Saint-Jean à cette époque vient de Baie-Saint-Paul, des Éboulements et de La Malbaie
L'Anse-Saint-Jean, c'est un monde à découvrir : paysages exceptionnels, ses battures et le Fjord, des activités maritimes diverses (pêche, croisière, kayak), un lien vert en plein développement (lien cyclo-pédestre), la présence du Parc marin du Saguenay-St-Laurent
Selon le Musée virtuel du gouvernement du Canada : « Le fjord du Saguenay achemine les eaux de l’océan Atlantique et du golfe Saint-Laurent jusqu’au cœur du légendaire Royaume du Saguenay. Il draine les eaux d’un bassin hydrographique de 88 000 km2 qui s’étire sur 550 kilomètres de distance. Ce bras de mer prend sa source au centre du Québec et à partir de sa forêt boréale à l’est du Canada. Il est unique au monde par sa localisation géographique, son histoire fantastique et la répartition de sa population qui en occupe les rives sur toute sa longueur ». […] « Au fil du temps, le fjord du Saguenay a tout d’abord été le « chemin qui marche » pour les peuples autochtones. Ensuite, il est devenu la porte d’entrée d’un mystérieux royaume imaginaire. Puis, il s’est transformé en Domaine du Roy et en route des fourrures. En 1837, les premiers colons à ouvrir ce territoire presque vierge, le prenaient d’assaut. Par la suite, le Saguenay se faisait connaître comme destination touristique de rêve avec l’épopée des croisières à bord des « bateaux blancs ».
D'une centaine de kilomètres de longueur et d'une largeur variant de 1 à 3,5 km, le fjord occupe une profonde entaille dans les Laurentides, bordée par des falaises escarpées d'une hauteur moyenne de 150 m et, à certains endroits, de plus de 400 m, comme aux caps Trinité (411 m) et Éternité (457 m) (Wikipedia)
Le fjord du Saguenay est protégé et mis en valeur par deux parcs : le parc national du Saguenay et le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent
Durant des millénaires avant l'arrivée des européens, les Amérindiens ont utilisé le Saguenay comme voie de transport et de commerce. Il était la voie de déplacement entre les ressources en gibier de l'intérieur et les zones de pêches du Saint-Laurent ainsi que le lien entre les tribus de son bassin hydrographique. Le tout se faisait en canot d'écorce. Les Basques sont les premiers à avoir visité la région de Tadoussac lors de leur chasse à la baleine. Ils ont sûrement commercé avec les Amérindiens mais ce sont les Français qui ont établi le premier poste de traite de fourrure en 1600 (Wikipedia)
L’origine du nom de Saguenay vient de deux mots amérindiens, saga et nipi, dont la signification est l’eau qui sort » ou « l’endroit d’où l’eau sort »
Le nom Saguenay apparaît tôt dans la cartographie occidentale. Une mappemonde de 1536, conservée dans la Collection Harléienne du British Museum, mentionne le fleuve et les terres du Canada tels que décrits par Jacques-Cartier. Le mot SAGNÉ s’y trouve au milieu de la chaîne de montagnes (Laurentides) entre les rivières Saguenay et Ottawa (Wikipedia)
À la fin du XIXe siècle et début du XXe siècle, le développement de l'électricité amène d'autres investissements dans la région qui a fort potentiel hydroélectrique. La plus grande partie sera utilisé pour développer les usines de traitement de l'aluminium de Alcan à Arvida mais servira également aux besoins du Québec en électricité
Deux types d’eaux se mêlent au fjord de Saguenay. D’un côté, ce sont les eaux douces du lac Saint-Jean et des rivières affluentes qui sont relativement chaudes en été et e l’autre côté, ce sont les eaux glaciales, dont la température varie de 0,5°C à 2°C, très salées qui sont amenées par le courant du Labrador (source : GrandQuebec)
Nous quittons l'Anse-Saint-Jean pour la ville de Saguenay, mieux connue sous le nom de Chicoutimi
Notre route se poursuit à travers le parc du Saguenay qui se caractérise pas ses paysages imposants ciselés par le passage d’un colossal glacier qui a laissé derrière lui le seul grand fjord d'Amérique du Nord