Retrouver la vie urbaine m'est apparu nécessaire après tant de beautés à travers le Québec
Ne m'astreindre à aucune obligation thématique fut l'objectif que je me suis fixé ce vendredi
(N’oubliez pas de cliquer sur les images pour les agrandir)
Je voulais retrouver les gestes, les habitudes, les attitudes urbaines que j'ai tant photographiées
Je voulais recréer ces instants de quiétude dans le tourbillon urbain
Et que dire de ces éléments naturels qui meublent tant nos rêves que nous souhaiterions moins fugitifs
Comme j'aime cette vérité de Jean-Jacques Rousseau : La jeunesse est le temps d'étudier la sagesse ; la vieillesse est le temps de la pratiquer
La ville peut être toute autre que bruits et clameurs
La ville peut être aussi un jeu pour quiconque garde l'esprit alerte
La ville c'est la beauté de cette neige tombée des arbres
Tout est si urbain
O temps suspends ton vol!
Image d'exception pour une situation d'exception
Ah la douceur de vivre… que j’adore.
Armando
C’est un luxe mon ami. Un luxe difficile à ignorer 😉
Pierre R.
J’adore tes photos, particulièrement la numéro 007 avec sa citation.
😉
Frisson
Merci. Oui vieillir est une étape importante et il faut trouver la sagesse pour l’assumer pleinement 😉
Pierre R.
Bonjour Denise
Ce serait un grand plaisir et un bon moment assuré de partager avec vous une marche d’un escalier. Cela me touche que vous ayez pensé à moi, j’apprécie sincèrement cette délicatesse.
Toutes mes amitiés
Frisson 😉
Pierre
Après une escapade, c’est toujours du bonheur de retrouver son chez soi, ses habitudes, ses promenades, sentir les parfums des parcs avec dans le coeur pleins de souvenirs d’un magnifique voyage…
Merci Pierre de partager la quiétude urbaine de votre ville si chère à votre coeur! Vos photos apportent du rêve 😉 Un vrai plaisir.
Denise
Le retour à domicile est une expérience enivrante après un long voyage. Chaque retour est accompagné d’une fatigue mais d’une certaine plénitude également. Lorsqu’un voyage est enrichissant, il nous laisse de nombreuses heures pour revoir en images et en rêves des coins de paysages qui nous ont marqués. Et j’aime alors me promener dans ma ville et retrouver, comme vous le dites si bien, les parfums et les odeurs qui lui sont propres.
Pierre R.
Bonjour Frisson
Merci pour votre gentil mot et je suis heureuse que vous acceptiez ce petit partage, c’est trois fois rien 😉 Je suis également très contente de vous relire.
En admirant la photo de Pierre, je me disais… comme nous serions bien là, au bord du fleuve!
Avec toute mon amitié
Denise
Bonjour Pierre,
« Tout est si urbain »
Un citadin comme moi, ne pourrait dire le contraire.
Le rat des villes ne sera jamais comme le rat des champs.
Je reprends la fable de La Fontaine, vous verrez comme il est actuel.
Autrefois le Rat de ville
Invita le Rat des champs,
D’une façon fort civile,
A des reliefs d’ortolans.
Sur un tapis de Turquie
Le couvert se trouva mis :
Je laisse à penser la vie
Que firent ces deux amis.
Le régal fut fort honnête,
Rien ne manquait au festin ;
Mais quelqu’un troubla la fête,
Pendant qu’ils étaient en train.
A la porte de la salle
Ils entendirent du bruit ;
Le Rat de ville détale,
Son camarade le suit.
Le bruit cesse, on se retire :
Rats en campagne aussitôt ;
Et le Citadin de dire :
Achevons tout notre rôt.
C’est assez, dit le Rustique ;
Demain vous viendrez chez moi.
Ce n’est pas que je me pique
De tous vos festins de roi ;
Mais rien ne vient m’interrompre ;
Je mange tout à loisir.
Adieu donc ; fi du plaisir
Que la crainte peut corrompre !
L’enfoiré
Belle allégorie :
fi du plaisir
Que la crainte peut corrompre.
Fort heureusement qu’il existe en certaines villes des lieux similaires aux campagnes qui nous permettent de retrouver la quiétude d’esprit et la qualité de vie rurale de nos ancêtres. 😉
Pierre R.
On ne pense pas à un tourbillon en voyant votre œuvre photographique (qui douterait, après ces dizaines de milliers de clichés, que c’est une œuvre ?) : vous êtes pour moi le photographe de la vie apaisée. Pas forcément tranquille, ou lisse, mais apaisée. Je suis sûr d’ailleurs que les commentateurs habituels de votre blog m’approuveront ^^
Bonjour RV
Bon. Je vais méditer ce beau compliment. Et Baudelaire disait : Le jour tombe. Un grand apaisement se fait dans les pauvres esprits fatigués du labeur de la journée; et leurs pensées prennent maintenant les couleurs tendres et indécises du crépuscule 😉
Pierre R.
RV
Je pense aussi comme vous… oui « apaisée ».
Denise
RV
Que dire sinon merci?
Pierre R.
Et en plus, vous êtes un incorrigible romantique ! 🙂 A moins que vous ne soyez symboliste, ou parnassien ? Oh la la, la littérature ! 🙂