Nous le savons. Les voyages forment la jeunesse. Je ne suis pas un amateur de ski. Mais pour l’amour du voyage, j’ai accepté l’invitation de mon ami Jean de visiter Tremblant. Je m’y étais déjà rendu il y a une dizaine d’années. Pour nous situer, voyons ce que nous dit l’Histoire de cette région : « Avant l’arrivée des premiers colons, au milieu du XVIIe siècle, les Amérindiens (Algonquins, Iroquois, Weskarinis, Kichesipirnis, etc.) vivaient sur le territoire depuis plusieurs millénaires. […] Au début de la colonisation, les principaux secteurs d’activités économiques étaient l’agriculture et l’exploitation forestière. Vint ensuite le tourisme. […] Le nom de Mont-Tremblant découle du patrimoine amérindien. En effet, les premiers, les Algonquins identifient, au XVIIe siècle, l’élévation Manitou Ewitchi Saga, la montage du redoutable manitou ou encore Manitonga Soutana, montagne des esprits ou du Diable. Le manitou, dieu de la nature, avait la réputation de faire trembler les montagnes lorsque les humains perturbaient trop les éléments naturels. Selon les Amérindiens, on entendait également des bruits sourds à la base de la montagne qui donnaient l’impression qu’elle tremblait, d’où son nom de Mont(agne) Tremblant(e) » (Source : Ville de Mont-Tremblant).
Bien avant que le tourisme n’envahisse la région, il est important de rappeler que : « Au cours du 18e siècle, les trappeurs et les « coureurs des bois » sillonnaient les lacs et les rivières, en quête de belles fourrures troquées aux Amérindiens contre des pacotilles. Au début du 19e siècle, les compagnies forestières découvrent l’immense richesse des montagnes environnantes. Les énormes pins, plusieurs fois centenaires seront exportés à prix d’or, d’abord vers l’Angleterre pour combler les besoins de la marine britannique, ensuite vers les États-Unis pour assurer l’expansion rapide des villes de Boston et de New York. Les papetières américaines viendront s’y approvisionner à leur tour jusqu’en 1930 » (Source : « Mont-Tremblant).
Le parc national du Mont-Tremblant est le plus vaste et le plus ancien parc du réseau des parcs nationaux avec ses six grandes rivières, ses 400 lacs et ruisseaux et 40 espèces de mammifères, dont le loup. Dans le secteur de la Diable, 53 km de pistes de ski de fond sont tracés et entretenus mécaniquement. Les pistes sont réparties en 10 parcours, classés de faciles à difficiles. Vous pourrez prendre une pause dans l’un des 6 relais ou refuges chauffés au bois. Un réseau de pas de patineur de 12 km est aussi offert dans ce beau coin de pays.
La station Mont-Tremblant est située sur le versant ouest du massif du Mont Tremblant, à la bordure nord-est du lac Tremblant, le long de la rivière du Diable. De renommée internationale, elle est reconnue comme une destination quatre saisons. En effet, le village de Tremblant, avec ses riches couleurs rappelant le Vieux-Québec, accueille une population touristique douze mois par année. Intrawest, qui gère Tremblant, est une entreprise basée à Vancouver. Elle a été achetée pour 2,8 milliards de dollars US par le groupe new-yorkais Fortress Investment, en août 2006, qui a emprunté un total de 1,7 milliard de dollars US pour y arriver. Depuis, Fortress Investment tient des discussions avec les prêteurs sur les modalités de remboursement. Les difficultés financières d’Intrawest seraient telles, que le propriétaire de la station du Mont Tremblant négocie actuellement avec les institutions financières, relate l’hebdomadaire Les Affaires.
Voilà donc où vous étiez quand vous nous écriviez d’un café Internet…
Une promenade bien colorée!
WOW!!! Que c’est beau! Je déménage la semaine prochaine dans la p’tite maison au toit rouge, elle est magnifique. Très belles photos!!! J’ai hâte de voir les autres.
Quelle belle histoire, beau voyage.
Quelle expérience, belle représentation
et quelle belles photos.
Lali
Il ne faut rien cacher au risque d’être débusqué 😉 Merci.
Frisson
Y aura-t-il une petite place pour le cousin Pierre?
Stef avec un f
Une expérience assez unique pour moi qui ne pratique jamais le ski. J’en suis ressorti tout ébaudi.
Pierre R.
Pierre,
J’aime la couleur sur les photos, dans les villages. J’aurais pu arrêter là, mais il y a probablement plus à dire.
On doit y vivre avec plaisir au Mont Tremblant.
Comme contrepartie, le village doit être victime de son propre succès du côté touristes.
« Bill Clinton, et l’ex-premier ministre du Canada, Jean Chrétien, ont disputé une partie de golf à Mont-Tremblant. »
Quand on sait que les grandes décisions, le destin du monde se décident souvent sur les terrains de golf, le mont à dû trembler sur ses bases ce jour-là.
Savez-cous qu’en écrivant mon commentaire, j’écoutais ‘Radio Nostalgie’ et cette vieille chanson passait :
« Rendez-vous au paradis, Attention c’est un piège«
Pierre, je ne sais pas, je suis à moitié charmé par cette ville, j’y vois un fort côté Disney carton…
L’enfoiré, je trouve qu’insérer une vidéo dans un commentaire ça fait un peu « too much », n’était-il pas possible de juste laisser le lien ?
L’enfoiré
Il faut distinguer deux secteurs bien particuliers autour du Mont-Tremblant. D’abord il y a ce village créé presque de toute pièce qui s’appelle Tremblant. Mais il y a aussi ce vieux village historique, qui n’est pas partie intégrante de Tremblant, le village du Mont-Tremblant. Ce qui, dans le passé, était à la portée de certaines bourses, l’est de moins en moins en raison de la spéculation immobilière.
RV
Votre œil ne vous trompe pas. Ce village n’est pas économique. Mais le Mont-Tremblant en lui-même nous réserve bien des surprises. Rendez-vous demain 😉 À propos de l’enfoiré, il n’avait mis qu’un lien, comme vous le suggérez. Mais il semblerait que WordPress télécharge ce lien si c’est une vidéo.
Pierre R.
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Cher Pierre,
Cet endroit est absolument charmant et c’est la première fois que je vois une grande cheminée sur une place. C’est convivial à souhait et le village est très gai avec toutes ces couleurs.
J’aime beaucoup ce lieu ainsi que la deuxième photo.
Un grand merci Pierre pour vos splendides photos ainsi que pour le descriptif du Mont-Tremblant. J’apprécie.
Pour Frisson:
Je suis désolée mais je crois bien que j’avais réservé la p’tite maison au toit rouge avant vous… rire!
Bonne soirée.
Toutes mes excuses à l’Enfoiré, qui n’était pas responsable de la mise en page. Confus je suis ! 😦
Voilà que je découvre parc national du Mont-Tremblant, un lieu de villégiature que j’aurais aimé connaitre et que, depuis votre billet me donne l’envie de voir la suite.
En voila bien une station que nous aimerions avoir dans nos Alpes françaises : plus de caractère, belle architecture et pas de béton…. .