Claude Nougaro chantait, en 1987, dans son album studio : « Nougayork » :
Dès l’aérogare
J’ai senti le choc
Un souffle barbare
Un remous hard-rock
Dès l’aérogare
J’ai changé d’époque
Come on! Ça démarre
Sur les starting-blocks
Gare gare gare
Là c’est du mastoc
C’est pas du Ronsard
C’est de l’amerloc
Sera-ce la bagarre
Ok je suis ad hoc
J’aurai le gros cigare
En or, les pare-chocs
Au-delà de l’image que nous nous faisons des États-Unis ou de New-York, une première similitude me rappelle les liens qui unissent l’État de New-York à celui du Québec : les deux États ont une ville respective qui porte le même nom. Sans entrer dans une querelle d’interprétation de l’Histoire de l’Amérique, il faut rappeler que : « selon certains historiens, les Chinois seraient les premiers explorateurs du nouveau continent. Ils auraient débarqué vers 2640 avant Jésus-Christ. Les missionnaires hindous auraient ensuite fait leur apparition, au cours du septième siècle avant notre ère. Le chef Viking Leif Erikson, fils d’Eric le Rouge, conduit sa flotte jusqu’aux rives du Maine en 1003. Il aurait été suivi, sept ans plus tard, par Bjarni Karselfni qui aurait foulé pour la première fois les terres situées aux environs de Long Island » (InSecula).
La population de la ville de New York est de 8,2 millions d’habitants. Cependant, cette population s’élève à 18,7 millions avec les banlieues. Ce qui fait de la région new-yorkaise la quatrième région la plus peuplée au monde après Seoul, Tokyo et Mexico. Entre 1995 et 2005, la population de New york a augmenté plus rapidement que celle de la région. Les démographes estiment qu’elle devrait atteindre les 9,4 millions d’habitants vers 2025. « Située dans l’État de New York, sur la côte Est des États-Unis, [cette ville cosmopolite] fait partie de la grande mégalopole du BosWash. En 2000, son agglomération comptait 21 199 865 habitants répartis sur trois États (New York, New Jersey et Connecticut) alors que la ville de New York proprement dite comptait 8 085 742 habitants, répartis dans cinq districts (boroughs) : Manhattan, Brooklyn, Queens, Bronx et Staten Island ». […] « En reportage à la Nouvelle Orléans, John J. Fitzgerald entendit les valets d’écurie appeler les champs de course de New York, « The Big Apple ». Le terme lui plut et il donna comme titre à sa chronique Around the Big Apple. Dix ans plus tard, de nombreux musiciens de jazz commencèrent à utiliser le terme de Big Apple pour désigner New York, et plus particulièrement le quartier de Harlem (à Manhattan), considéré comme la capitale mondiale du jazz. Ils disaient qu’il y avait beaucoup de pommes sur les arbres du succès, mais quand vous sélectionnez New York City, vous sélectionniez LA grosse pomme. En 1971, cette expression prit toute son ampleur grâce à Charles Gillett (Président du NY Convention and Visitors Bureau) qui lança une campagne publicitaire sur le thème de la Big Apple » (Source : Techno-Science).
Notre ami Jean s’est montré un organisateur hors pair. Pour minimiser les frais de séjour à New-York (une chambre moyenne se joue environ 350 $US), il a réservé une chambre à Secaucus, dans le New Jersey. De notre hôtel, nous nous rendions à la gare des trains de Secaucus pour un départ vers New-York. Le trajet n’excédait jamais les 12 minutes. Vous êtes curieux de savoir le prix que nous payons pour notre chambre? 80 $CN. Le prix pour le train? 3,50 $US. C’est le résultat d’une longue recherche de notre organisateur chevronné.
Comme l’indique si bien Voyage New-York : « La Penn Station a ouvert ses portes en 1910 avec un bâtiment de style Beaux-Arts. Cependant, toute la partie hors terre de ce bâtiment a été détruite dans les années 1960 pour laisser place au complexe actuel du Madison Square Garden. La gare est donc située depuis dans les sous-sols de la Pennsylvania Plaza qui est un complexe de bureaux, de théâtres et d’hôtels. La Penn Station appartient à la compagnie Amtrak qui gère le réseau ferroviaire américain. Les trains desservent plusieurs grandes villes du nord-est des États-Unis mais également de nombreuses villes de banlieues situées à Long Island et dans l’État voisin du New Jersey. La gare est également reliée à plusieurs lignes de métro ».
Cher Pierre,
Si un jour, j’allais à New York, je ne prendrais pas la version de Nougaro. Je penserais tout de suite à celle-ci
Quand j’ai traversé le Golden Gate avec la ville de San Francisco, je crois que l’on ne peut être grincheux.
J’avais envie d’avoir des fleurs dans les cheveux.
et j’ai trouvé plutôt ceci:
La musique précède toujours nos rêves.
Question ordre des mégapoles avec leurs populations, je crois que cela bouge en permanence.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_m%C3%A9gapoles
Je parlerai de l’une d’entre elles, dans mon article de cette semaine par l’intermédiaire de l’histoire.
Il ne faut pas oublier de dire que notre Tintin-Chantelois reporter nous emmène avec bonheur vers des destinations toujours passionnantes, et ce depuis des mois, tous les jours ! Cette fois, c’est NYC, et c’est encore bien prenant ! 🙂 Vivement la suite…
Je suis bien d’accord. Il faudra peut-être changer le titre du site pour l’étendre. Dans le temps, on arrive toujours à étendre l’espace. Vieille histoire de l’homme.
Les « Beautés de Montréal » deviendront peut-être « Les Beautés du monde »
Pierre,
Quel plaisir de visiter New-York grâce à vos très belles photos. Je suis ravie.
Sept heures de route, ce n’est pas rien mais certainement un très beau voyage avec vos amis.
Maintenant, je fais partie du voyage (sourire) à la « découverte de la Grosse Pomme » et c’est un enchantement.
J’y vois de belles avenues avec le magasin Macy’s qui me tente beaucoup avec ses décorations lumineuses.
Tout cela fait rêver…
Un grand merci Pierre pour ce superbe premier volet de New-York ainsi que pour le documentaire très intéressant.
A demain donc, avec bonheur, pour la suite!
Bien amicalement.
L’enfoiré
Vous avez bien raison de proposer ce choix de Lina Minelli. Mais vous connaissez ma fâcheuse tendance de revenir toujours aux accents francophones. Je suis indécrottable de ce point de vue. Je me rappelais ces mots de Claude Nougaro qui avait au Québec ses adeptes 😉 Comme Maxime Le Forestier, Julos Beaucarne, le Belge, et quelques autres. L’époque que vous évoquez, le flower power, je l’ai vécue de près à un certain âge. Et San Francisco en garde encore les accents tendres et doux.
RV
Merci de ce beau compliment : Tintin le reporter. Je m’efforcerai pour cela d’être à la hauteur 😉
L’enfoiré
Il me semble que cela me sied fort bien : Les Beautés du monde. Sauf que le porte-monnaie ne me donnera pas les moyens de la géographie, pour paraphraser Napoélon 😉
Denise
Je vais poursuivre très probablement jusqu’à vendredi ce reportage photographique sur la Grosse Pomme. Je vais tenter de rendre ce voyage aussi limpide qu’il fut et aussi intéressant que vécu. Merci pour belle confiance.
Pierre R.
Je ne connais de New York ce que le regard des autres veut bien me raconter. Le votre Pierre, me donne l’envie…
Armando