Je vous en ai parlé un peu. Sans trop en abuser. Je vous ai déjà mentionné toute l’affection que je portais au parc de mon quartier. Le parc Morgan. J’y vais fréquemment. Parfois le matin, avant d’entreprendre ma longue quête à travers Montréal. Parfois l’après-midi, au retour de cette quête. J’entre dans ce parc comme on entre dans un monastère. Avec contemplation. Cette semaine, le beau temps était au rendez-vous. Je ne pouvais ignorer ce fait et ne pas visiter le parc de mon quartier. Avant qu’il ne disparaisse sous l’indifférence et les intérêts mercantiles. Je le trouve toujours plus abimé de jours en jours. Mais il ne perd pas grâces à mes yeux. Nous avons lui et moi développé une belle complicité. Il meuble mes heures creuses. Il sait se montrer dans toute sa splendeur et sa beauté naturelle. Alors je le photographie.
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