Les moineaux se baignent dans l'arc-en-ciel dont le soleil enlumine la poussière d'eau des arrosages égrenée sur l'herbe fine (Guy de Maupassant)
Je préviens le lecteur. Rien de bien extraordinaire dans cette chronique du jour. Un moineau sur une branche. J’en appelle à Emil Michel Cioran qui écrivait : « Il n’est pas d’art vrai sans une forte dose de banalité ». Photographier, dans les airs, un moineau sur une branche est d’une profonde banalité. Le résultat l’est moins. Il m’a donné des soucis. Il s’est moqué. Il s’est laissé approcher. Il a volé d’une branche à l’autre. Et moi… et moi sur terre… je me démenais comme Fred Astaire devant public pour réussir l’impossible.
(N’oubliez pas de cliquer sur les images)
Qui est ce laquais, là, en bas, à mes pieds?
Sir je suis votre obligé. Je sollicite la permission de prendre une petite photographie de votre personne
Bon je vois mieux la situation. Et vous, en bas, ne me faites pas le coup du renard et du corbeau. La Fontaine, c'était hier
Je vois messire que vous avez des lettres mais peu de feuilles
Et vous vous trouvez drôle? Vous m'ennuyez! Je suis las de vos obséquiosités!
Euh!... désolé Messire. Permettez que je me retire.