« Sans liberté, il ne peut y avoir de paix durable, et sans paix point de liberté durable », déclarait à Ottawa, le 21 mai, 1939, le roi George VI lors de la cérémonie de consécration du Mémorial national de guerre. Dans une tranchée sur la ligne de front, Donald Pearce écrivit ce qui suit : « Quand tout ceci prendra-t-il fin? La bêtise et la tension, la mort de jeunes hommes, la destruction de foyers et de villes, la famine, l’épuisement, la maladie, les enfants orphelins et errants, les geôles remplies de prisonniers aux yeux effarés et grelottant de froid, les longues files de civils marchant péniblement dans la boue et le pilonnage incessant sur les lignes de combat » (Donald Pearce, Journal of a War : North-West Europe, 1944-1945. Toronto, Macmillan, 1965).
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Montréal. Parc La Fontaine. Il y a là un monument, de style Art-Déco, décoré d’une frise de feuilles de laurier et d’érable, consacré aux combattants français de Montréal et aux volontaires canadiens de l’armée française qui sont morts pour la France au cours des deux guerres mondiales du XXe siècle. Sur les faces latérales sont inscrits les noms des 108 combattants morts pour la France, dont 102 français et 6 volontaires canadiens engagés dans l’armée française. La construction du monument a été confiée par le Directeur de l’École des Beaux-Arts, à un jeune artiste, M. Pierre-André Normandeau. C’est en 1926, à l’initiative du Président du Souvenir Français à Montréal, M. Marcel Nougier, qu’on a décidé d’ériger dans la ville de Montréal un monument à ces soldats morts aux champs de bataille.