Je ne sais pourquoi mais j’adore cette citation de Philippe Bouvard : « Le refus de la vieillesse et de ses atteintes passe par deux constatations subjectives: les gens parlent de moins en moins distinctement, les escaliers ont des marches de plus en plus hautes ». J’avais déjà traité cet aspect qui caractérise si bien Montréal, ses escaliers. Je récidive. À la veille de l’hiver, déjà à nos portes, ces escaliers nous seront d’un précieux secours, s’ils sont bien entretenus, ou d’une profonde frustration, s’ils sont négligés. C’est binaire. La neige peut bien avoir ses aficionados il n’en demeure pas moins qu’elle crée des soucis à plus d’un. Dont le soussigné. Dans le but unique d’attirer votre compassion sur ma modeste personne, je vous invite à bien examiner chacun de ces escaliers et de vous imaginer par une température de -10 degrés centigrade devant fouler un beau tapis blanc de quelques centimètres. Tapis qui, bien évidemment, dissimule à notre œil distrait une mince couche de glace. Que du bonheur. Beaux rêves!
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