Il faut une vie entière pour regarder croître jusqu'à maturité un arbre. Il faut moins d'une saison pour en voir mourir les feuilles
Ils sont là. Près de nous. Nous les voyons grandir. Nous les voyons croître. Nous les voyons parfois dépérir. Nous les voyons mourir. Et nous les coupons. Puis le cycle de la vie se remet en marche. Chaque année, nous sommes admiratifs des couleurs qu’ils nous donnent. Invariablement. Inlassablement. Il faut une vie pour voir un arbre croître jusqu’à maturité. Il faut moins d’une saison pour en voir les feuilles mourir. Elles reviennent. Elles repartent. « L’ombre d’un arbre exprime aussi l’azimuth et la hauteur du soleil … » (Emile-Auguste Chartier, dit Alain)
(N’oubliez pas de cliquer sur les images)
Couleur de feu, puissance de jeu
Il y a plus d'une manière d'observer un arbre. À moins que...
Une feuille, fragilisée, s'accroche encore à l'arbre de vie
Et toute la lumière du monde ne parviendra pas à ralentir leur destin
Recroquevillées, tordues, elles tomberont inexorablement vers le sol, leur terre d'accueil
Ce destin cyclique de millions de feuilles peut-il encore nous émouvoir?
Ces milliers d'arbres vigoureux qui dessinent une magnificence abondante et légère comme un tissu brodé de l'Inde (Maurice Barrès)
Même dénudé, privé de ses habits, l'arbre se montre protecteur ...
... et le lecteur peut s'y lover, le temps d'une pause littéraire
Je suis tellement heureux lorsque je me promène dans les bois, parmi les arbres, les fleurs et les rochers. Personne n'aime la campagne autant que moi. Ici, la surdité ne me préoccupe plus (Ludwig Van Beethoven)
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps (Warren Buffet)