Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon, Et les soirs au balcon, voiles de vapeurs roses. Que ton sein m'était doux ! (Baudelaire)
Les balcons sont fréquemment le reflet ou le miroir de leurs utilisateurs. Élégamment décorés, défraichis ou oubliés, les balcons ont une personnalité. Et donnent à la ville où ils se trouvent une âme que notre rythme de vie ignore. Il convient donc de consacrer ce court instant pour élever nos yeux et reconnaître à certains d’entre ces balcons oubliés leur air de noblesse, leur allure princière ou la solitude dans laquelle ils se trouvent … plongés!
(N’oubliez pas de cliquer sur les images)
Vois se pencher les défuntes Années, Sur les balcons du ciel en robes surannées, Surgir du fond des eaux le Regret souriant (Baudelaire)
Au balcon d'un sixième: c'est là que j'aurais dû passer toute ma vie. Il faut étayer les supériorités morales par des symboles matériels, sans quoi elles retombent (Jean-Paul Sartre)
Depuis qu'il a connu l'amour, le lierre ne peut s'empêcher de grimper aux balcons (Sylvain Tesson)
D'un balcon chez mon frère J'ai vu.... que ne peut-on, madame, vous le taire ? (Corneille)
Chaque fois qu'une génération apparaît au balcon de la vie, il semble que la symphonie du monde doive attaquer un tempo nouveau (Giovanni Papini)
Qu'importe ta bêtise ou ton indifférence ? Masque ou décor, salut ! J'adore ta beauté (Baudelaire)
Mon enfant, ma soeur, songe à la douceur d'aller là-bas vivre ensemble ! (Baudelaire)
Tout commence en ce monde et tout finit ailleurs (Victor Hugo)
Vos heures sont des fleurs l'une à l'autre enlacées ; ne les effeuillez pas plus vite que le temps (Victor Hugo)
Quand la lune est pleine, elle commence à décliner (proverbe japonais)
Le temps n'épargne pas ce que l'on fait sans lui (dicton français)