Sommes-nous les seuls, en Amérique du Nord, à recevoir, une fois l’an, la visite des vampires? Rassurez-moi. Parce que je ne comprendrais pas pourquoi nous avons mérité un tel châtiment… Convenez avec moi que je préfère l’imagerie de Noël que celle, plus sanguinolente, de l’Halloween 😉
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Tous les articles du mois de octobre 2009
Les plus vieux se souviendront de cet air. Les plus jeunes s’interrogeront et, qui sait, le rechercheront :
J’aime flâner sur les grands boulevards
Y a tant de choses, tant de choses
Tant de choses à voir.
C’était en 1951. Et celui qui fit connaître ces paroles de chanson s’appelait Yves Montand. Le titre : les grands boulevards. Pourquoi pas? Soyons généreux avec le sens même du mot boulevard pour faire place à la curiosité.
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Tous les jours, nous marchons dans nos villes respectives. Que ce soit Paris, Genève, Bruxelles, Montréal ou Lure, nous voyons notre ville dans son aspect le plus réaliste possible. Nous remarquons la propreté, des lieux vacants, des édifices magnifiques ou délabrés, et, d’autres fois, notre œil ne s’attarde que sur nos pas qu’il guide pour ne pas trébucher tant notre esprit est ailleurs. J’ai cédé à la tentation de regarder ma ville autrement. De rechercher des effets d’abstraction, de lignes et de fuites. Une ville abstraite qui ne vit par les lignes et leur fuite. Je ne dis pas une ville absente. Mais bien une ville abstraite. Des lignes fugitives, des vibrations dans les formes et les couleurs. Je ne suis pas un expert en peinture abstraite. Encore moins en peinture figurative. Que ne ferais-je pas pour me rendre … intéressant 😉 À vous de juger maintenant.
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[/caption]– Chère Henriette. Vous connaissez l’auteur de ce blogue?
– Oui. Un tout petit peu. Je regarde à l’occasion son blogue. Lorsque je vais à la bibliothèque. Il y a des ordinateurs là-bas pour consultation publique. Mais pourquoi me posez-vous cette question?
– Imaginez-vous qu’hier, le pauvre homme est resté au lit toute la journée. Si. Si.
– Ah bon! Et pourquoi, si c’est pas indiscret de demander?
– La migraine, chère amie. La migraine.
– C’est vilain cela, une migraine. Il n’a pas attrapé un virus, j’espère?
– Non. Rassurez-vous. La migraine c’est pas un virus. Quoiqu’on sait jamais. Avec tout ce qui court de nos jours. Toujours est-il que ce matin, notre auteur semble être bien remis.
– Une guérison rapide, non?
– Ben oui. Une migraine, c’est pas la peste, quand même? (rires)
– À propos, comment vont vos petits-enfants?
– Bien. Très bien même. Ils poussent à vue d’œil.
Et patati… et patata
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En avril 2008, Marise Guindon, de la Direction des services spécifiques et santé publique du CSSS Jeanne-Mance, présentait présentait un Mémoire à la Commission permanente du développement culturel et de la qualité du milieu de vie de la Ville de Montréal. Madame Guindon dressait, notamment, dans son intervention, le portrait suivant de l’itinérance au sein de la ville : « L’itinérance est une réalité sociale visible dans le paysage urbain de Montréal. Plusieurs arrondissements sont touchés et principalement les arrondissements situés au centre-ville. Le dernier recensement de Santé Québec portant sur le dénombrement de la population itinérante date de 1998. Le rapport faisait alors état de 28 214 personnes différentes ayant fréquenté un centre d’hébergement, une soupe populaire ou un centre de jour. De ce nombre, 12 666 personnes avaient été sans domicile fixe (SDF), c’est-à-dire sans logement permanent au cours de l’année précédant l’étude. Au niveau du revenu, toujours d’après l’enquête de Fournier, 42% des personnes en situation d’itinérance reçoivent de l’aide sociale et 29% ne bénéficient d’aucune source de revenu. Les femmes y étaient dénombrées dans une proportion de 23% à Montréal. On parle de près de 6500 femmes. La détresse psychologique, les problèmes de santé mentale et l’exposition à la violence marquent le quotidien de ces femmes. L’errance urbaine est le lot de personnes vulnérables et fragilisées par la maladie mentale. La même étude indique que 70% des itinérants présentent au moins un trouble psychiatrique si on inclut les troubles reliés à l’usage des drogues et de l’alcool (80% pour les SDF). Les pathologies psychiatriques graves (schizophrénie et troubles bipolaires) touchent près 35% de l’ensemble des itinérants et 40% des SDF. Par ailleurs, une enquête réalisée au Québec montre que 30% des SDF ont déjà été hospitalisés en psychiatrie avec en moyenne 4 hospitalisations. La durée de ces hospitalisations varie entre 4 à 6 mois. Selon Dubreucq, cette donnée confirme la sévérité et la chronicité des troubles psychiatriques présentés par près de 3 itinérants sur 10. Enfin, le cumul de deux ou trois diagnostics et l’association à la toxicomanie, complexifient davantage le parcours ».
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