La flâneur urbain dans la foule des boulevards
Les plus vieux se souviendront de cet air. Les plus jeunes s’interrogeront et, qui sait, le rechercheront :
J’aime flâner sur les grands boulevards
Y a tant de choses, tant de choses
Tant de choses à voir.
C’était en 1951. Et celui qui fit connaître ces paroles de chanson s’appelait Yves Montand. Le titre : les grands boulevards. Pourquoi pas? Soyons généreux avec le sens même du mot boulevard pour faire place à la curiosité.
(N’oubliez pas de cliquer sur les images)
Une allée majestueuse que se partagent piétons, cyclistes, bus et voitures
Un chemin qui se dessine avec l'air du temps, avec la ville pour unique décor
Il fait bon circuler sur une route bordée d'arbres et caressée par la lumière
Sur le boulevard du grand anonymat, l'individualisme triomphe
Les grands boulevards, c'est aussi le mouvement concordant ou discordant
Une voie de circulation lente ou rapide, selon l'heure matinale ou l'heure crépusculaire
Qui peut prétendre qu'il n'y a pas de couleurs dans les rues de Montréal?
De boulevard de jour en boulevard de nuit, rien n'arrête la vie
Sous cette brume empoisonnée par leurs fatigues d'hier, des millions d'hommes s'éveillent, déjà exténués d'aujourd'hui (René Barjavel)