Une ami, que je tiens en très haute estime, remarquait, avec beaucoup de gentillesse, ma hâte de revoir le printemps. Il est vrai que j’ai une grande hâte de revoir cette saison chaleureuse et colorée. Laquelle, qui plus est, cède avec une telle douceur sa place à l’été. Mes promenades sont hantées par le souci de découvrir des coloris, des couleurs, des chaleurs, une brise toute caressante du printemps. Et là, soudainement, j’ai découvert la fonte des neiges. Un peu tristounette. Les glaces fondent. Elles s’étirent en longueur et rompent sans honneur. Sous l’emprise du soleil, les glaces s’évaporent et s’évanouissent. Lentement, inexorablement, progressivement. Malgré la joie de revoir le printemps, il y a une certaine tristesse à voir ces glaces qui ont fait la joie des enfants n’être plus que des petits étangs d’eau et de boue. Bien triste.
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