Entre soleil et pluie, je suis revenu sur mes pas. J’ai revisité les vieilles pierres. Je n’en aurai jamais autant traité qu’ici, sur ce blogue. Montréal est une ville jeune dans l’histoire de l’humanité. Et la maturité lui fait cruellement défaut. Nous élisons des personnes à la tête de la ville pour prendre des décisions éclairées. Malheureusement, les lampadaires autour de l’Hôtel de ville sont éteints. Depuis belle lurette. L’histoire du couvent Mont-Jésus-Marie est un triste exemple d’une ville qui bascule dans l’indifférence totale à l’égard de son patrimoine architectural. Il faut lire, de Michèle Ouimet, La bataille perdue du couvent. Et les gens du savoir au sein de la grande université francophone de Montréal ont rejoint les élus et les élues de l’Hôtel de ville de Montréal, et vendu leur âme pour un plat de lentilles. Voilà pourquoi j’aime les vieilles pierres de Montréal. L’humanité est trop douloureuse pour l’apprécier à sa juste valeur. Et Montréal aura tant perdu de son lustre qu’elle rejoindra les villes oubliées qui n’ont pas su protéger leur patrimoine. Et ce n’est pas avec de pareilles décisions que Montréal rejoindra le patrimoine mondial de l’Unesco. Les amoureux du patrimoine iront visiter la capitale canadienne, Ottawa, pour revoir une partie de l’histoire et du patrimoine canadiens.
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