Jusqu’à vendredi, les météorologues nous promettaient pour le week-end du beau temps. Samedi, journée particulièrement splendide. Dimanche, journée particulièrement « merdique ». Je vous prie d’excuser ce mot peu protocolaire mais il définit bien mon opinion pour cette dernière journée du week-end. 09h00. Je reçois un appel de mon ami Yves qui habite Laval. Laval est située dans la couronne nord de Montréal. Il m’invite à m’y rendre pour une virée en automobile. Sitôt dit. Sitôt fait. Après m’être déplacé en métro. Moyen de transport que je n’affectionne pas particulièrement. Je préfère être sur le plancher des vaches que dessous. Pour le plus grand plaisir du lecteur, voici quelques photographies du retour Laval-Montréal. Je remercie mon ami Yves et son fils Olivier pour leur grande patience à me voir ainsi poser en cascades toutes les curiosités de cette journée massacrante. Je préfère avertir le lecteur que la majorité des photos ont été prises de l’intérieur du véhicule de mon ami Yves. J’ai trié parmi toutes celles improvisées les plus claires et les plus… acceptables.
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Selon Wikipedia : « Avec sa population de 376 845 habitants, Laval est la troisième ville la plus peuplée du Québec; elle est aussi l’une des villes du Québec ayant la plus grande superficie. 75 % des habitants ont comme langue maternelle le français, 6 % l’anglais et 18 % sont allophones. 81 % de la population est chrétienne catholique. […] » Laval est le résultat d’une fusion, en 1965, de 14 municipalités. Elle est depuis divisée en six (6) grands secteurs administratifs. Son nom, Laval, vient de l’un des premiers propriétaires de l’île Jésus, François de Montmorency-Laval, le premier évêque catholique du Québec.
Mes amis Yves et son fils Olivier m’ont permis un retour émouvant, après cinquante ans d’absence : revoir le collège de mon enfance, Laval de Saint-Vincent-de-Paul, et les bâtiments qui l’entourent singulièrement : la prison et l’église. Aussi incroyable que cela puisse paraître, le collège jouxtait la prison qui elle-même se cachait derrière l’église paroissiale. À ce propos, Jean Cournoyer écrit : « Situé dans l’ancienne ville de Saint-Vincent-de-Paul (Laval), le centre est d’abord aménagé dans un édifice et ses dépendances que le gouvernement du Bas-Canada avait acheté aux Religieuses du Sacré-Coeur en 1861 au coût de 18 000 $ ; il reçoit 26 jeunes délinquants qui étaient jusque-là détenus dans l’île aux Noix, sur la rivière Richelieu. À la suite d’un incendie qui dévaste le centre en 1864, le gouvernement construit une autre école de réforme qu’il transforme en pénitencier en 1872 ; les 119 premiers prisonniers arrivent de Kingston (Ontario), en 1873. Ce qui est aujourd’hui appelé «le vieux pen» est fermé depuis 1989 ».
Dernière étape de notre périple pluvieux : le centre des sciences de l’espace, le Skyventure et une bizarrerie, le Colossus.
Retour vers Montréal. Et dans quel état! Merci à Yves et à son fils, Olivier.