Comme l’indique avec à-propos I-Montréal, la ville de Westmount, véritable ville Jardin située en plein cœur de l’île de Montréal, à deux pas du centre-ville, s’étend sur les flancs de la montagne ainsi que sur un de ses monts. Elle compte plus de 19 700 habitants (2007) et est une des rares villes du Québec à produire sa propre électricité avec Hydro Westmount. Après avoir travaillé durant dix-huit ans à titre de conseillère municipale, dont huit comme maire de la ville de Westmount, Karin Marks vient d’annoncer qu’elle ne posera pas sa candidature lors des prochaines élections municipales. Opposante acharnée des fusions municipales, Mme Marks a réussi à obtenir la reconstitution de la Ville de Westmount, à la suite d’un référendum, le 20 juin 2004, où le «Oui à la défusion» a rallié plus de 90 % des électeurs (Le Devoir).
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Westmount décrit bien le site, sur le versant ouest du mont Royal, de cette municipalité dont la population est majoritairement anglaise. Au cours du XXe siècle, Westmount devient une banlieue cossue de Montréal, une ville de petite dimension – à peine 4 km2 – densément peuplée qui possède une réputation enviable pour ses espaces verts et sa qualité de vie. On peut observer de cette époque les réalisations de l’architecte Robert Findlay, ancien résident de Westmount. Parmi ses réalisations on compte la bibliothèque, l’hôtel de ville et plusieurs autres bâtiments d’ordre public. Encore aujourd’hui, Westmount est la banlieue où les habitants sont les plus fortunés du Canada. Selon Statistiques Canada, un couple de Westmount gagnerait en moyenne $ 212 700 (136.694 euros).
Ce qui va suivre n’est pas une blague de mauvais goût. Il peut en coûter, en vertu de la section 16-C du règlement 257 de la ville de Westmount, de 75 à 455 dollars pour tout individu qui nourrit un écureuil dans un parc. Les anglais n’ont pas l’humour facile. Une lecture passionnante : « Two peanuts cost Westmounter $455 ».