La Soudanaise Loubna Ahmed al-Hussein a échappé lundi à la flagellation pour le port jugé « indécent » d’un pantalon. L’ancienne journaliste, travaillant pour l’Onu, devra purger une peine d’un mois de prison, ont indiqué à la sortie du tribunal des témoins aux journalistes, qui n’ont pas eu accès à la salle d’audience. Loubna Ahmed al-Hussein, après avoir refusé de payer une amende de 500 livres soudanaises (145 euros ou 200 dollars), a été conduite directement à la prison des femmes d’Omdurman, la ville jumelle de Khartoum. « Je ne vais pas payer l’amende, je préfère aller en prison », avait déclaré Mme Hussein à l’AFP, juste après sa condamnation.
Arrêtée début juillet lors d’une réception dans un restaurant de Khartoum, Loubna Ahmed Al-Hussein avait elle-même présenté son cas comme emblématique des restrictions imposées aux femmes dans la capitale. Loubna Ahmed Al-Hussein faisait partie d’un groupe de 13 femmes arrêtées pour « tenue indécente ». Les pantalons sont considérés comme indécents dans la stricte interprétation de la charia. Le tribunal l’a condamné grâce à l’article 152 du code pénal, a indiqué une avocate de la journaliste, mais ce même tribunal a refusé de l’entendre, ainsi que ses témoins. Une centaine de femmes, pour la plupart en pantalon, ont manifesté dans le centre de Khartoum. Des islamistes s’en sont pris à ces femmes qui manifestaient. La police est intervenue et une cinquantaine de protestataires auraient été arrêtées.
Voilà pourquoi il faut rejeter au Québec, au Canada, ou dans les pays civilisés, cette loi islamique. Lu sur Comores.Online : « Réduire la richesse de la loi islamique – reconnue par les plus grands spécialistes du droit comparé – aux seuls châtiments corporels, c’est un peu comme si l’on prétendait résumer toute la médecine aux seules amputations chirurgicales. La science médicale comprend une variété de disciplines, allant de la prévention aux traitements les moins éprouvants. Il en va de même pour la charia. Les peines concernant le vol et l’adultère ne peuvent être appliquées que dans une société où sont protégées les normes et les valeurs islamiques. Il est exclu de couper la main du voleur dans un Etat qui ne donne pas à ce dernier les moyens de vivre dignement ». NON à la charia.