Fondé le 4 décembre 1909, le Club de hockey, le Canadien de Montréal est la plus ancienne équipe de hockey au monde toujours en activité. Jean-Baptiste « Jack » Laviolette, nommé directeur – gérant, a, au cours de l’année de fondation, recruté des joueurs francophones afin de former le « Club athlétique Canadien ». L’année suivante, l’équipe entre dans l’Association nationale, ancêtre de la ligue nationale. combien d’uniformes différents ont endossé les joueurs du Canadien au cours des 100 ans d’histoire de l’équipe? La réponse est 20! Le Canadien de Montréal a remporté plus de Coupes Stanley (24) que n’importe quelle autre équipe de la ligue, soit beaucoup plus que les Maple Leafs de Toronto, la seconde équipe la plus titrée de la LNH avec une récolte de treize Coupes Stanley. En terme de pourcentage,en 2008, le Canadien de Montréal était la troisième équipe la plus titrée tous sports professionnels confondus en Amérique du Nord, avec 24,7% de tous les championnats remportés. Seuls les Celtics de Boston (Basket-ball) (26,2%) et les Yankees de New York (Baseball) (25,0%) ont un meilleur pourcentage de réussite (Sources : Réseau des sports, Wikipedia, Réseau des bibliothèques de la Ville de Montréal).
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Louise Leduc, de Cyberpresse, raconte cette anecdote savoureuse : «En 1930 – avant les fanions et les tatous à l’effigie du Canadien – Léo LeSieur chantait, dans Ah! le hockey! : « J’ai pour épouse une petite femme/Tout à fait comme il faut/Elle est jolie, aimable et douce/Elle n’a pas de défauts/Mais lorsque du jeu de hockey/Arrive la saison/Il n’y a plus moyen/De la garder/À la maison ». Et sur un plan plus sérieux, Réjean Tremblay, chroniqueur important du quotidien La Presse, écrit : « Je peux rassurer les frères Molson (ndr: les nouveaux propriétaires depuis juin 2009), les Québécois aiment toujours leurs Canadiens. Mais ils ont de la peine, certains sont en colère et surtout, ils ne comprennent pas. À quoi rime cette éradication des francophones de leur équipe? Pourquoi tenter de les faire disparaître? Pourquoi avoir tant négligé de labourer et de sarcler le terreau du Québec pour y dénicher les jeunes joueurs qui auraient pu constituer la relève? […] Les contribuables de cette société (ndr : le Québec) viennent de prêter une centaine de millions aux trois frères (ndr : les Molson). On pourrait au moins leur faire la politesse d’observer la vieille règle de Sam Pollock et de Serge Savard. À talent égal, on prend un francophone. Et en corollaire, on s’arrange pour ne pas échapper un seul bon franco au repêchage. »