Une amie m’avait suggéré de me rendre au parc-nature de l’Île-de-la-Visitation. Ce parc est situé au nord de Montréal. Je ne connaissais rien de ce parc. Pour attiser ma curiosité, cette amie, fine psychologue, m’avait souligné la présence du Grand Héron. Elle-même cycliste, elle m’a assuré que les sentiers pédestres étaient magnifiques et que la rivière des Prairies m’offrirait des prises de vue exceptionnelles. Je n’ai pu résister de solliciter, d’un ami, Yves, le trajet en voiture jusqu’au parc. Impossible de parcourir le trajet à pied puisque je devais traverser du sud au nord toute la ville de Montréal. Ma témérité ne me pousse tout de même pas jusqu’à de telles audaces.
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Situé en bordure de la rivière des Prairies, le parc-nature de l’Île-de-la-Visitation, dont la superficie est de 34 hectares, est l’un des plus petits du réseau des Parcs Nature de la Ville de Montréal. Il renoue avec la fondation de Montréal en retraçant trois siècles de son histoire, de 1726 à nos jours. Une exposition propose un panorama du Sault-au-Récollet, XIXe au XXIe siècle. Le parc-nature de l’Île-de-la-Visitation, c’est tout à la fois les ruines du site des Moulins, la maison du Pressoir et la maison du Meunier. De la mi-avril à la mi-octobre, le Bihoreau gris, une espèce d’oiseau migrateur, se laisse admirer au parc-nature. Fait à noter, le Bihoreau gris vit en compagnie d’autres espèces comme le Grand Héron.
Trois lieux historiques témoignent de l’histoire du Sault-au-Récollet : les ruines du site des moulins (en opération de 1726 à 1960), la maison du Pressoir (vers 1806) et la maison du Meunier(vers 1727).