En élevant les yeux, notre regard peut se laisser surpendre par l'inattentu
Je ne suis pas architecte. J’aime pourtant les édifices et leur style. Pas n’importe lesquels, toutefois. J’aime aussi jeter plus longuement un œil sur les fenêtres et, plus largement, sur certaines façades qui n’ont rien d’impersonnelles. Parfois elles révèlent des indices. Parfois, les fenêtres restent silencieuses cachées par des dentelles ou des rideaux opaques. Parfois les façades nous offrent, en complément de leur beauté, une ornementation végétale. C’est un peu à cet exercice que je me suis livré dans le Vieux-Montréal. Je voulais transcender les simples détails d’architectures. Je me suis laissé guider par l’inspiration du moment et… par le beau temps. 😉 Voici le premier de deux volets sur les découvertes du Vieux-Montréal
(Cliquez sur les images)
Quand on pense aux immenses services que rendent les fenêtres aux amoureux, il semble assez naturel d'en faire l'objet d'une contribution (Honoré de Balzac)
Que serait une fenêtre sans lumière?
De-ci de-là on aperçoit encore d'anciennes maisons à colombages, aux fenêtres encorbellées, décorées de bois sculpté (Simone de Beauvoir)
Lumières intérieures derrière une grille aux allures médiévales
Lanterne et enfilade fleurie
La majestueuse, digne de Juliette
Dialogues à voix basses derrières les fenêtres closes
Le soir dans ma chambre d'hôtel, j'allume toutes les lumières (Georges Duhamel)
Les trios fleuris
Les jumelles cachotières
Soupir ou soupirail, question de hauteur
Je couchais sous une fenêtre pour avoir le dernier bonsoir de la lune, et pour avoir le premier salut du soleil (Félix Leclerc)
Et si les esses soutenaient les jumelles...
Laissons maintenant aux fenêtres leurs secrets d'alcôve