Circuler dans la forêt laurentienne, au Biodôme de Montréal
J’ai, le 19 novembre dernier, présenté un premier volet de ma visite au Biodôme de Montréal. Je ne pouvais passer sous silence cette magnifique forêt laurentienne reconstituée pour le plus grand plaisir des visiteurs. Tout en m’attardant sur notre emblême national, le castor.
La forêt laurentienne, d'une superficie de 1518 m2, est une forêt mixte : feuillus et conifères des Laurentides évoluent dans ce milieu adapté aux besoins de leur croissance
Comme l’indique, dans sa fiche d’information, le Biodôme : « La forêt laurentienne s’éveille, fleurit, se colore et s’endort au rythme des saisons. Comme en nature, ce sont les variations de température et de luminosité qui déclenchent l’entrée en dormance des végétaux vers la fin de l’été, la coloration du feuillage à l’automne et le retour d’un printemps particulièrement hâtif. Ces changements climatiques créent de véritables saisons dans la forêt laurentienne du Biodôme. Par conséquent, il est possible d’observer l’évolution de cette forêt ».
(N’oubliez pas de cliquer sur les images)
Le lynx du Canada se nourrit surtout de lièvres d’Amérique qui composent 75% de son menu. La population du lynx évolue au rythme de celle du lièvre d’Amérique, selon un cycle de dix ans
Un lynx adulte peut consommer 200 lièvres par année. Il est capable de faire des bonds de sept mètres pour attraper sa proie
Pelage brun, pattes postérieures palmées, queue aplatie, large et écailleuse, le castor se nourrit surtout d’écorce, de feuilles et de bourgeons d’arbres
On trouve le castor dans la majeure partie du Canada et des États-Unis. Il vit dans les lacs, les rivières et les marais bordés d’arbres comme le peuplier faux-tremble, ce qui lui assure une nourriture abondante
On trouve le castor dans la majeure partie du Canada et des États-Unis. Il vit dans les lacs, les rivières et les marais bordés d’arbres comme le peuplier faux-tremble, ce qui lui assure une nourriture abondante
Plusieurs espèces animales (canards, rats musqués, visons, grenouilles, serpents, tortues, poissons, insectes) ainsi que les plantes aquatiques profitent des étangs ou des marais ainsi créés par la construction de barrages
Le castor construit des barrages afin d'agrandir la surface inondée dans son milieu, ce qui lui permet, entre autres choses, d’avoir accès à une plus grande réserve de nourriture
L'homme est son principal prédateur en raison de sa fourrure. Il est aussi chassé par la loutre. Il arrive aussi parfois que le lynx, le coyote, l’ours, le loup, le pékan ou le carcajou l'attaquent
Le Castor du Canada est monogame. Les couples demeurent ensemble toute leur vie !!!
c´est très interessant.
Daniel
Merci.
Pierre R.
Hé, ca ressemble a mon chalet (Sauf pour le lynx; et tu as été chanceux de le voir, il est tout le temps caché d’habitude). Si je me rappelle bien, cette forêt construite de toute pièces n’est pas synchronisée avec la réalité (il y a encore des feuilles dans ses arbres). Elle serait un mois en retard sur nos saisons je crois (ils contrôlent le débit de lumière et la température pour simuler les saisons). Ou bien ils ont peut être ajouté un mois de plus a chaque saison, pour couvrir douze mois (car ils ne font pas l’hiver), quelque chose comme ca.
Très belles photos.
Par ici, ce serait plutôt « Casse toi, castor ». (je ne paye pas pour les copyright d’un certain « S »)
Enfin, pas pour le fourrure de madame, évidemment.
Je parle pour ceux qui doivent gérer le cours des rivières que le castor a des tendances très … conservatrices.
Pierre,
Une deuxième magnifique visite au Biodôme de Montréal n’est pas pour me déplaire.
La photo du lynx est très belle. Il prend des poses de pacha et le castor semble, lui, bien occupé.
A mon avis, le castor devrait être protégé mais ici, il ne risque rien.
Si j’habitais à Montréal, je pense que j’irais très souvent dans ce lieu tant c’est beau.
Merci Pierre pour vos splendides photos, j’apprécie beaucoup.
Une bien belle visite, instructive, importante ; merci !
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Je suis un castor du Canada… 🙂