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Pleuvra-t-il? Ne pleuvra-t-il pas? Toujours est-il que je me hasarde de revenir, après ma visite de jeudi, sur les lieux du Festival des Nuits d’Afrique, en ce samedi après-midi. Le temps d’une prestation que je m’étais résolument promis de ne pas rater. Le soleil de l’Île Maurice aux Nuits d’Afrique. Quel beau contraste. Une prestation comme celle de la Génération Mauricana fait oublier tous les bobos de la vie quotidienne. La beauté et les rythmes étaient au rendez-vous.
Lu sur Radio-France Internationale : « Les rythmes ancestraux perdent le nord et d’autres influences font surface. Le ragga, longtemps connoté ringard, et le reggae, étiqueté comme musique incitant à consommer du cannabis, occupent à présent la pôle position de nos charts. (…) Le dernier concours du Disque de l’année sur les radios locales le prouve aisément. Car aucun séga ne s’est classé en tête de liste sur les quatre radios de l’île. Cette situation démontre que notre séga va mal et que la tendance roots prend une ampleur de plus en plus importante dans le giron musical ». Ces quelques lignes, parues le 9 janvier 2004, dans le supplément Week-End Scope du quotidien Le Mauricien, résument parfaitement l’évolution récente de la musique mauricienne. […] Qu’il s’agisse de seggae ou de reggae, Maurice a toujours eu une longueur d’avance sur les autres îles de l’océan Indien, tant sur le plan purement artistique que sur celui de la production.