Le Festival Nuits d'Afrique en est à sa 23e édition
(Cliquez sur les images)
Depuis le 14 juilllet et jusqu’au 26, les cœurs (et les tympans!) ont vibré et vibreront encore au rythme des sons d’ascendance africaine. Plus de 50 spectacles en salle et à l’extérieur, près de 500 chanteurs, danseurs et musiciens sur scène, des artistes originaires de 29 pays différents qui brassent les cultures et réinventent la Culture. Montréal bat au rythme du Festival international des nuits d’Afrique. Depuis jeudi, jusqu’à dimanche, les spectacles gratuits convieront, Place Émilie-Gamelin, la population montréalaise à un grand brassage culturel.
Véritable bouillonnement culturel où l’on chante et danse avec des artistes de tous horizons qui les uns à la suite des autres, sans arrêt, occupent la grande scène pour des spectacles et ateliers diversifiés
Fervent adepte de la diversité culturelle, Manu Atna Njock a livré une prestation fascinante
La tradition camerounaise prend les couleurs du monde
Avec les heures, la foule vivait et battait au rythme des sons de l'Afrique
Pour apprécier la culture d'ailleurs, il faut commenter tôt (agrandissez la photo)
Les enfants apportent une grande fraîcheur et une spontanéité extraordinaire dans ces prestations publiques
Chacun exprime ses débordements à sa façon
Une introduction rythmée pour l'arrivée d'une grande artiste malienne
Issue d'une longue lignée de griots, Tapa Diara a baigné dans le chant, le conte et la danse depuis son plus jeune âge
Une prestation et une présence époustouflantes
Sa mère, Kandia Kouyaté, est une des plus grandes chanteuses mandingue
Un entr'acte musical pour permettre à Tapa Diara de revenir...
... revêtue de ses nouveaux atours
Je quitte avec beaucoup de regrets la Place Émilie-Gamelin. Je quitte avec une pincement le Festival international des Nuits d’Afrique tout en me promettant d’y revenir samedi et de vous présenter de nouvelles photos, dimanche.
Pierre,
Ce genre d’événement à lieu en juin chez nous depuis 1990 et ne fait que s’étendre.
Cela s’appelle « Festival couleur café » http://www.couleurcafe.be/
Dans un grand complexe de Tour et Taxi
Festival de cultures qui va très bien avec l’esprit du temps à Bruxelles. Chocs des musiques.
Il ne faut pas oublier que le Congo a une longue histoire avec nous. Contacts privilégiés qui ont eu des hauts et des bas, bien entendu.
L’enfoiré
De tels événements suscitent beaucoup d’engouement. À Montréal, nous entrons dans la phase finale du Festival qui se termine notamment par ces spectacles gratuits. C’est dire le voeu de la population d’avoir du beau temps pour le week-end. Je suis allé jeter un oeil sur le Festival Couleur café. J’aime bien le titre. Les photos traduisent bien l’esprit de la fête. Je m’interrogeais toutefois à savoir s’il y avait une partie gratuite et une partie payante. À Montréal, le Festival est déconcentré. Il explose à travers des petites et grandes salles de spectacles pour finir grandiose Place Émilie-Gamelin.
Pierre R.
Pierre,
Désolé de devoir décevoir. Ce n’est pas gratuit.
Les artistes viennent de partout.
Lors des fêtes de la musique à la naissance de l’été, le sont. C’est alors la ville qui prend en charge les dépenses.
Même dans ce cas, certaines parties sont payantes. C’est, je crois, un pass qui permet de voir la fête avec tous les angles.
Tour et Taxi, comme le Heysel, se font payer très chers.
Dans ces deux endroits, il y a toutes sortes d’expositions et de grands événements. Rien de gratuit.
Ce n’est pas de la philanthropie, ici.
Mon cher ami
Évidemment, dans ces opérations commerciales, la philanthropie a peu de place 😦
Cela dit, les festivals d’été de Montréal ont développé un partenariat avec des commanditaires grâce auxquels ils peuvent mettre en place une partie gratuite de spectacles. Mais tout n’est pas gratuit. Bien évidemment. Les spectacles de rues ont pour effet d’attirer une foule et de créer autour de l’événement un momentum susceptible de promouvoir les ventes de billets.
Le principal c’est la place qu’occupe la culture dans une société. N’est-ce pas?
Pierre R.
Pierre,
La culture c’est ce qui reste quand on a tout oublié.
Surtout, l’argent qu’il a fallu pour en prendre connaissance.
L’enfoiré
Très belle conclusion. 😉
Pierre R.
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