La revue Quatre-Temps est publiée par les Amis du Jardin botanique de Montréal. J’y ai trouvé ce commentaire publié dans le sommaire de la dernière édition. « Il parait que c’est la crise. Et qu’on n’est pas sorti du bois. Je cogitais là-dessus quand j’ai remarqué, près de l’ancienne entrée principale du Jardin, ces mots tracés dans le plancher : « Considerate lilia agri quomodo crescunt » (Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne travaillent ni ne filent, Nouveau Testament Matthieu 6:28). « Par cette citation, Marie-Victorin incitait les passants à apprécier la beauté de la nature. Mais plus encore, il invitait à rester serein, soulignant que, tels les lis des champs, il nous était inutile de s’inquiéter pour l’avenir. Bon, c’est vrai que le fondateur était un frère catholique… Bien sûr, les temps (et nos références culturelles) ont bien changé depuis. Pourtant, je crois que son message est encore pertinent ».
Comme toute belle chose a une fin, ce docu-photo sera le dernier de la semaine consacré au Jardin botanique de Montréal. J’y reviendrai en juillet et en août pour une visite renouvelée alors que la nature aura terminé son œuvre de tailleur et de ciseleur des couleurs. En me souhaitant que, cette fois, le soleil soit au rendez-vous.