Comme l’indique le site du Festival TransAmériques : « Événement international de création contemporaine, le Festival TransAmériques mêle disciplines et courants artistiques dans une programmation unifiée. Le Festival donne à voir et à entendre la représentation de l’art de notre époque, à travers les œuvres de chorégraphes, d’auteurs et de metteurs en scènes. Une seule ligne de conduite, la présentation d’oeuvres fortes, indépendamment des thèmes et de la géographie ».
En 2006, Libération écrivait : « Transports exceptionnels, duo pour un danseur et une pelleteuse, est un court moment de grâce (…) Pas de deux millimétré et parfaitement rythmé (…) une aria des plus harmonieuses ». Pour le Festival TransAmériques, il s’agit là d’un événement qui marque les esprits : « Sur la voix mirifique de Maria Callas, Dominique Boivin entame avec assurance un pas de deux qui finira par la séduire et révéler sa sensibilité cachée. Par la rendre curieuse, protectrice, tendre. Presque humaine. Avec cet improbable duo entre un danseur et une pelle mécanique, le chorégraphe français Dominique Boivin concrétise un fantasme d’enfance en poétisant le monde industriel et en unissant l’homme et la machine dans une relation pleine d’affectivité. Depuis sa création, Transports exceptionnels ne cesse de fasciner petits et grands, rassemblés pour un rituel étonnant qui repousse les frontières de la danse et du spectacle vivant. Orchestrée par la compagnie Beau Geste, collectif artistique qui renouvelle les formes en s’aventurant dans les modes de représentation les plus inattendus, cette envoûtante cérémonie s’est répétée à cinq reprises sur le site enchanteur du Vieux-Port de Montréal ».
Pour le Nouvel Observateur : « Voilà bien le plus extraordinaire, le plus extravagant duel chorégraphique qu’on ait jamais vu. Un fascinant duo où notre perception des choses s’égare, où l’on croit voir naître sous nos yeux confondus une relation affectueuse entre l’homme et la machine (…) »
Rosita Boisseau écrivait dans Le Monde : « Dominique Boivin, poète lunaire, champion des spectacles somptueusement dérisoires, se souvient de l’accueil pincé reçu en 1987 par la comédie musicale Zoopsie Comedi, conçue en collaboration avec le collectif Lolita : » On nous a reproché de faire dans l’anecdotique et le superficiel, bref, de ne pas rentrer dans le cadre sérieux de la création contemporaine. J’ai toujours été fidèle à ce qui me constituait profondément, qu’il s’agisse de choses belles ou laides. Il est important pour moi de pouvoir tout montrer, bon goût et mauvais goût, qualités et défauts, d’être sincère avec soi-même. Car je ne suis pas différent de ceux qui viennent me voir, je me sens comme tout le monde. C’est ce côté universel, humain, de la danse qui peut la rendre populaire »