Vous me pardonnerez cette inquiétude soudaine mais les canards ont-ils froid ?
Qui a dit qu’un urbain était incapable de sensibilité à l’égard des oiseaux aquatiques ?
Vous me pardonnerez cette inquiétude soudaine mais les canards ont-ils froid ?
Qui a dit qu’un urbain était incapable de sensibilité à l’égard des oiseaux aquatiques ?
Je prie le lecteur d’être indulgent. Je vais l’entretenir d’un sujet que je ne maitrise pas. Que je ne connais pas. Et que j’ai jamais fréquenté. Le vélo. Je compte bien sur mon ami Posuto, l’expert, pour me rappeler à l’ordre si je devais glisser dans mon propos des demi-vérités, voire même des contre-vérités. À Montréal Bixi c’est parti.
À l’image de Paris et Lyon, Montréal offrira un service de vélos communautaires qui viendra compléter l’offre de transport public au centre-ville, déjà dense, de Montréal. Et comme Montréal ne fait rien à moitié, la ville a profité du 25e anniversaire du Tour de l’Ile de Montréal pour présenter, au Château Ramezay, dans le Vieux-Port, une exposition sur le monde de la bicyclette. « Le Grand tour du vélo » retracera, jusqu’en septembre 2009, selon la Presse canadienne, l’évolution des premiers coups de pédales du Grand Bi jusqu’aux rouages du nouveau Bi.
François Cardinal, de Cyberpresse, qualifie la nouvelle bête de « simple, robuste et dispendieux. Simple, parce qu’il suffit d’un abonnement ou d’une carte de crédit pour partir avec une bicyclette, en quelques secondes. Robuste, parce que le designer Michel Dallaire a conçu avec Devinci une merveille de technologie enrobée d’un cadre d’aluminium solide et non corrosif. Dispendieux, il faut le dire, parce que la tarification en rebutera plusieurs. L’abonnement «annuel» à 78 $ sera l’apanage des purs et durs. L’accès ponctuel à 5 $ pour 24 heures, le moins cher des forfaits, est tout de même le double du prix d’un billet de bus […] ». Rien n’est parfait! Hélas!
Au total 300 stations seront installées au centre-ville et dans les arrondissements Rosemont et Plateau Mont-Royal. Inspiré du vélo libre-service parisien, Bixi sera une belle occasion pour les Montréalais d’emprunter un vélo à une station et de le laisser à n’importe quelle station du réseau. Un Montréal qui ne rouille pas sera à l’image de son Bixi : simple et robuste. (Du n’importe quoi, l’auteur!) Les vélos seront accessibles 24 heures par jour, 7 jours par semaine.
Selon Canoë, jusqu’ici, près de 1000 Montréalais ont payé leur abonnement de 78 $ qui leur permet d’enfourcher un BIXI à leur convenance, mais pour un usage de 30 minutes à la fois. Encore une fois, selon François Cardinal, de Cyberpresse, plusieurs villes dans le monde songent à importer le concept montréalais, dont Londres, Toronto et Lisbonne. Minneapolis a même déjà conclu une entente en ce sens avec Montréal. […] Le Bixi étant fortement inspiré du vélo’v de Lyon et, dans une moindre mesure, du Vélib’ de Paris, pourquoi des villes voudraient-elles débourser pour utiliser le Bixi? En raison de certaines des caractéristiques novatrices de ce vélo conçu par le designer Michel Dallaire, explique Alain Ayotte, vice-président de Stationnement de Montréal.
Pour revenir au Château Ramezay, Métro Montréal donne la parole à Hélène Vendette, coordonnatrice et responsable de l’éducation et des communications. « À ses débuts, le vélo était réservé à une classe plus aisée. La bicyclette était d’ailleurs communément appelée hobby horse ou dandy horse, pour faire référence aux bourgeois qui affectionnaient leur petite promenade de plaisance. Apparue à Montréal en 1860, la bicyclette gagne en popularité en 1890, pour en reperdre avec les deux grandes guerres. L’apparition de la voiture a fait compétition à la bicyclette. le vélo n’avait pas dit son dernier mot. Les modèles continuèrent à évoluer, et le boom du vélo recommença dans les années 1950 pour ne plus jamais s’arrêter ».