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Le boulevard Saint-Joseph est une artère est-ouest de Montréal, qui traverse les arrondissements du Plateau-Mont-Royal et de Rosemont–La Petite-Patrie. Le boulevard doit son nom aux Hospitalières de Saint-Joseph qui possédaient plusieurs parcelles de terrain au XIXe siècle.
Conçu pour la municipalité de Saint-Louis-du-Mile-End par l’architecte J.-Émile Vanier en 1905, ce boulevard est aménagé dans l’esprit des grandes artères. Il fut le premier boulevard de Montréal, longtemps après l’annexion de cette municipalité à Montréal en mai 1909. L’architecte se serait inspiré du Boulevard Raspail à Paris.
Dès sa conception, ce boulevard a pour objet d’attirer sur son parcours la construction de résidences de qualité. Il est rapidement adopté par les professionnels francophones. Leurs résidences forment une belle unité architecturale en même temps qu’une image très caractéristique.
Toutefois, son impact visuel sera considérablement modifié lorsqu’au début des années 1960, le large terre-plein de 28 pieds est réduit à six pieds pour offrir aux automobilistes trois voies de circulation dans chaque direction.
Dans mon enfance, le Boulevard Saint-Joseph était l’illustration du charme discret de la bourgeoisie montréalaise. Les autorités de la ville n’ont pas su ou n’ont pas voulu en protéger la beauté et l’architecture. La progressive dégradation de ce boulevard est une plaie béante dans cette ville que, pourtant, j’adore. Et la situation ne s’améliore pas. Nous n’avons pas encore développé, à Montréal, la fierté du patrimoine architectural. Le Boulevard Saint-Joseph, de quartier résidentiel qu’il était, est désormais une avenue commerciale qui, au rythme de sa dégradation, sera une avenue à éviter car elle ne sera plus qu’un souvenir ou un album de photos, comme nous le propose ce site.