À la découverte du royaume anglo-saxon du Québec
Tôt, dimanche matin, je reçois un appel d’amis qui aiment partager les bons moments de leur retraite. « Nous partons pour Knowlton. Tu es du voyage! » Non, mais, comment refuser une telle invitation? Moi, le chasseur d’images improvisées. Aussitôt dit, aussitôt prêt. Voici en quelques photos ce petit royaume très anglo-saxon de l’Estrie.
Pour ceux ou celles qui voudraient découvrir ce merveilleux hâvre de l’Estrie, elles peuvent s’amuser avec le site interactif de la municipalité. Pourquoi pas ?
Barrage Homer BlackWood, du nom du maire de Knowlton de 1971 à 1987
Comme l’indique GrandQuébec, « situé sur la Route des Vins, Knowlton se retrouve à seulement cent kilomètres de Montréal et il présente une opportunité idéale pour une sortie d’un jour à la campagne aussi bien en été qu’en hiver ».
Un environnement de luxe et de verdure
Dès 1932, Knowlton attire l’attention des artistes. Ainsi en témoigne cette œuvre de Prudence Heward qui figure au cybermusée du Musée des Beaux-Arts du Canada. Il est bon de rappeler que « c’est en 1802 que le village de Knowlton est constitué par des Loyalistes fidèles à la couronne britannique qui avaient quitté les États-Unis après l’indépendance. Son premier nom fut Coldbrook (Source : Grandquébec) ».
Il faudrait des heures pour s'épuiser de regarder ces chutes...
Des heures, ai-je dit ? Des jours, des mois, des années, devrais-je dire.
Une belle découverte nous attend
Une librairie dans la tradition ... anglophone.
Tout respire la joie de ... lire !
Mode oblige, mode s'oblige
La coquetterie est aussi présent à Knowlton
Plaisir de l'oeil garanti!
Visite du Vieux Pub de Knowlton. La faim nous tenaille.
Non ce n'est pas une église mais une partie de l'intérieur du Vieux Pub.
Peut-on imaginer Knowlton sans son auberge pour accueillir le voyageur fatigué ?
L'Auberge Knowlton, majestueuse, au centre de la municipalité
Tradition oblige. La bibliothèque occupe une place dominante au sein de Knowlton
Humour et hospitalité caractérisent bien Knowlton
Knowlton, c'est également le royaume des antiquaires
Le choix ne manque pas à l'oeil vigilant.
Pour la lingerie fine... c'est chez Clémentine!
Avant de reprendre la route pour Montréal, nous saluons Clémentine.
Heureux et comblé, je retrouve les beautés de ma ville, Montréal
J’ai habité Knowlton pendant 2 ans.
Gilles
Vraiment une chance. Avez-vous aimé ? Il me semble que c’est un coin de pays extraordinaire, non ?
Pierre R.
Pierre,
En effet c’est une belle région et Knowlton fait partie de l’Association des plus beaux villages du Québec. Le caractère le plus remarquable est cependant l’esprit de ses habitants. Si je dis : autonomie, esprit d’entreprise, sérieux en affaires, esprit communautaire et… individualisme tu auras une idée. Autrement dit, les gens s’identifient à leur village et au Canada, comme si le Québec n’existait pas.
Sacré Pierre, sur la photo « Le choix ne manque pas à l’œil vigilant », vous avez presque fait coïncider parfaitement le miroir avec le reflet de la roue d’une voiture qui passe ! 🙂 Quel talent !
Gilles
En effet, c’est ainsi que je voyais la population de Knowlton. Fière et profondément ancrée dans les traditions fédéralistes et canadiennes. Depuis vingt ans, toutefois, cette dernière s’est ouverte à la langue française. Est-ce le fait d’une nouvelle génération ? Peut-être. Toujours est-il que le bilinguisme semble bien installé dans les commerces 😉
Posuto
Qui a un oeil de lynx ? Le photographe ou l’observateur ? Je n’avais pas remarqué ce hasard 😉
Pierre R.
Sauf chez Lyon and the Walrus… La cause remonte pourtant à 1998 !
Gilles
Exact. Il faut relire le Jugement de la Cour d’appel pour s’en convaincre. Les Honorables Juges avaient conclu, dans la cause de Walter F. Hoffman et Gwen Simpson c la Procureure générale du Québec, que Les Canadiens de langue française sont majoritaires au Québec, mais largement minoritaires ailleurs au Canada et en Amérique. Une disposition telle que l’art. 58 a pour but d’empêcher que le visage linguistique du Québec continue de se modifier au point de ne plus refléter cette réalité. C’est un objectif légitime et qui dans les circonstances actuelles, n’enfreint ni la Constitution ni la règle de droit.
Pierre R.
Pierre,
Superbe visite!
Nous avons découvert les Cantons de l’Est ( épouse et moi) en gardant à la maison des anglophones qui venaient ici pour apprendre le français.
Pendant 15 ans, à raison de 3 ou 4 par année. Nous nous sommes fait beaucoup d’amis et quelques ennemis 🙂
C’est sur invitation de l’un deux que nous y sommes allés. Après cela, nous y sommes retourné chaque année pendant au moins dix ans. La dernière fois en moto. Les recoins de cette région regorgent de trésors de toutes sortes…
Il y a de petits villages partout…
Si j’avais à vivre ailleurs au Québec, je pense que je choisirais ce coin du Québec. Il y a comme une tranquillité et un paisibilité «hors-temps».
Une âme, en fait.
Merci!
P.S.: Le type «humour et hospitalité» qui rigole, ce ne serait pas un certain Chantelois?
Bonne journée
Salut Pierre,
Notre joli secrétaire (le meuble) vient de Knowlton. Nous avons bien aimé le petit village. Nous avions fait un arrêt alors que nous revenions ma conjointe et moi, de Bishopton. Autre petit village anglo-saxon plus a l’est.
Et qui ne connaît pas les canard du lac Brome? Lorsque nous cherchions un chalet en Estrie, j’ai bien failli acheter un petit chalet mignon sur le bord du lac Brome. Mais l’hyper exploitation, et la construction sauvage d’immense propriété collée à l’eau m’avait découragé. L’été suivant, le problème des algues bleues éclatait au lac Brome.
Tout n’est pas bucolique dans nos campagnes.
Lovely!
Gaëtan
Il est vrai que ce gaillard qui rigole si bien pourrait me ressembler. Mais ce n’est pas moi. Ce qui n’enlève rien au caractère fort sympathique du bonhomme. Merci de votre visite.
Marc
Bonjour mon ami. En effet. Le côté bucolique des campagnes n’est pas une denrée universelle. Hélas!
Catherine
Yes. Lovely.
Pierre R.
Pierre,
en fait Le côté bucolique des campagnes est une denrée fragile qu’il faut protéger a tout prix du citadin qui y débarque avec ses gros sabots tel un éléphant dans un magasin de porcelaine (je ne parle évidement pas de toi ici ;-).