Tel un phare qui veille sur les bateaux, l’Homme, d’Alexander Calder, veille sur Montréal. Depuis l’Exposition universelle de 1967, cette imposante sculpture d’acier domine le Saint-Laurent et jette son ombre sur l’Ile de Montréal.
La maquette de l’Homme a été préparée par Alexander Calder. L’œuvre a, par la suite, été construite en métal. Le montage s’est fait aux Établissements Biémont en France. Calder en a supervisé toutes les opérations, modifiant au besoin l’œuvre. Au point de départ, l’Homme, sculpture monumentale, a été présenté à la place International Nickel, située entre la station Place des Nations et le pavillon de la Scandinavie. Ce n’est qu’en 1991 que le stabile est déménagé, en un seul morceau, et installé sur un nouveau site, le belvédère du parc des Îles qui fait face à la ville de Montréal. Les travaux sont effectués par la firme Normand Fallon inc.
Calder, surnommé le «plus français que les Français», a vécu en France, où il entra en contact avec des artistes de l’avant-garde parisienne, tels que Joan Miró, Jean Cocteau, Le Corbusier, Man Ray, Fernand Léger, Robert Desnos, Theo van Doesburg, Piet Mondrian qui eurent sur lui une grande influence artistique. Parmi ses œuvres, on compte le mobile du siège parisien de l’UNESCO, installé en 1958.
L’Homme derrière… la chauve-souris… trouvez pas, un peu ?
RV
Effectivement, ce monument laisse perplexe pour qui le voit pour la première fois. Je dois dire que je suis en admiration devant ce dernier. Allez savoir pourquoi 😉
Pierre R.
Ma mère, décédée, aujourd’hui, est passé au Québec en 1976, lors des Jeux Olympiques. Visite de notre famille là-bas.
Elle ne m’a jamais raconté son voyage. Les mots lui ont toujours manqué pour décrire ce qu’elle voyait. Je suis resté sur ma faim.
Il n’y a pas longtemps, j’ai jeté le cadeau qu’elle m’avait fait venant de chez vous: un freesbee. Ce n’était pas encore connu chez nous. Souvenir d’un autre temps et d’un autre lieu.
Mon cher ami
Je suis heureux de savoir que votre mère est venue au Québec dans le cadre d’Expo-67. Ce fut une expérience extraordinaire qui a ouvert le monde au Québec. Jamais je n’oublierai cette année 67.
Pierre R.
Ben franchement il est beau, puissant et en même temps fin et fragile. Vous avez raison de l’aimer !
Hervé
Je vous le dis, j’ai un petit faible pour son allure noble et bourgeoise 😉
Pierre R.
Pierre,
On voit rarement des bonnes photographies de L’Homme de Calder. Me permets-tu d’utiliser Une vision qui embrase la ville dans une suite à mon billet sur Calder que je pense faire ? (Avec « crédits » appropriés, of course.)
Mon billet.
Gilles
C’est un grand plaisir et je suis heureux de voir que cette photo a su plaire à un œil aussi critique. N’hésitez pas, mon ami.
Pierre R.
Pierre,
Merci. Si tout va bien mon billet sur les stabiles monumentaux de Calder paraîtra la semaine prochaine. Je parlerai de celui de Montréal, de celui de Stuttgart, de celui de la Défense à Paris, de celui de Nice et de celui de Seattle.
Gilles
Merci. Je m’empresserai de suivre la publication de cet article du plus grand intérêt.
Pierre R.